Le soir du jeudi 14 septembre 2017, la ville de Kananga était en alerte après des tirs d'armes entendus durant une dizaine de minutes dans plusieurs endroits de la ville et qui ont semé la panique au sein de la population.
Contacté par ACTUALITE.CD, le bourgmestre de Kananga rapporte que ces coups de feu étaient tirés par un élément des FARDC en état d'ivresse.
“T<em>out a commencé devant la radio Full Contact, dans la commune de Katoka. Un militaire a croisé un homme et une femme qui discutaient sur la voie publique. Le militaire a tiré en l'air. Il a arrêté une moto qui passait par là et a obligé la femme à monter avec lui sur la moto. Arrivé au croisement des avenues Lumumba et Kasa-Vubu, dans la commune de Kananga, le militaire a intimé l'ordre au conducteur de la moto de s'arrêter et a braqué un paisible citoyen lui exigeant de l'argent. Il a tiré à deux reprises et la personne visée est tombée par terre et s'en est tiré miraculeusement indemne. Non loin de là, le militaire a fait irruption dans une boutique où il a tiré de nouveau et s'est saisi d'un carton d'effets divers. Dès cet instant, il a lâché la femme et a pris le contrôle de la moto, abandonnant le conducteur. Ce dernie accompagné d'un de ses ami a pris un autre engin à la poursuite du militaire. Arrivé au camp militaire Bobozo, les militaires à la barrière ont laissé entrer leur collègue et empêché les motards, malgré les cris incessants, de rester sur ses trousses. Sur le chemin de retour, l'un des motards à pied, abandonné par celui qui le transportait, a été interpellé par les patrouilleurs de la police et a passé nuit au cachot</em>", raconte le bourgmestre.
Cette situation se passe des commentaires dans tous les sens à Kananga, ville qui se remet difficilement des effets de l'activisme des miliciens Kamwina Nsapu.