RDC: La province du Kwango veut faire de la nutrition son moteur de développement

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</span><span style="font-weight: 400;">Le gouvernement provincial du Kwango veut faire de la Nutrition le pilier et le moteur du développement de cette jeune province issue de l’ex-Bandundu.  C’est dans cette optique que l’exécutif Kwangolais a décidé de doter le Comité provincial multisectoriel de nutrition de ressources humaines, matérielles et financières nécessaires à la coordination de la lutte contre diverses formes de malnutrition au sein des groupes vulnérables dans le Kwango.</span><span style="font-weight: 400;">
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</span><span style="font-weight: 400;">Une décision et tant d’autres qui ressortent de la conférence sur le repositionnement de la nutrition pour contribuer au développement du Kwango, organisée du 22 au 24 août 2017 par l’exécutif kwangolais en partenariat avec le Fonds des Nations-Unies pour l’enfance (UNICEF).</span><span style="font-weight: 400;">
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</span><span style="font-weight: 400;">Autour de quelque 120 participants venus des secteurs de la santé, agricoles, du monde scientifique, du pouvoir politico-administratif et traditionnel, des confessions religieuses, des organisations paysannes et des ONG,  le gouvernement a décidé notamment de : </span>
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<li style="font-weight: 400;"><span style="font-weight: 400;">- Développer et financer la mise en œuvre d’un plan d’action multisectoriel de lutte contre les diverses formes de malnutrition au sein des groupes vulnérables dans la province du Kwango, s’appuyant sur la Politique Nationale de Nutrition et le plan stratégique de nutrition, </span></li>
<li style="font-weight: 400;"><span style="font-weight: 400;">- Réviser le plan d’actions prioritaires du Kwango, afin d’intégrer les interventions de nutrition,</span></li>
<li style="font-weight: 400;"><span style="font-weight: 400;">- Dédier au moins 30% des ressources allouées au niveau des entités territoriales décentralisées aux interventions de nutrition et de renforcement de la participation communautaire jugées prioritaires dans leurs entités,</span></li>
<li style="font-weight: 400;"><span style="font-weight: 400;">- Mettre en place au niveau de la province un mécanisme pour le suivi des investissements domestiques et des partenaires en nutrition dans la province,</span></li>
<li style="font-weight: 400;"><span style="font-weight: 400;">-Mettre en place un cadre de recevabilité et de suivi des interventions des différents acteurs de la nutrition, changement social et comportemental en faveur de la nutrition.</span></li>
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</ul>
<img class="alignnone size-full wp-image-25026" src="https://actualite.cd/wp-content/uploads/2017/08/cc413644-b6ee-4433-84ba…; alt="" width="1040" height="780" />

<span style="font-weight: 400;">Les bailleurs de fonds et les partenaires techniques et financiers se sont engagés à soutenir cette initiative et à favoriser la mobilisation de ressources financières et techniques supplémentaires pour faire de la nutrition un pilier et moteur de développement de la province.Ils ont en outre, promis d’appuyer les mécanismes de coordination définis par la province du Kwango et la recherche sur la nutrition afin de générer des évidences nécessaires au réajustement des politiques nutritionnelles au Kwango et promouvoir les activités d’autonomisation des femmes en faveur de la nutrition.</span><span style="font-weight: 400;">
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</span><span style="font-weight: 400;">Une cinquantaine de recommandations ont été adressées aux parties prenantes. La principale  est de repositionner la malnutrition comme une priorité de développement de la province confrontée à plusieurs défis.</span><span style="font-weight: 400;">
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</span><span style="font-weight: 400;">Selon l’Organisation des Nations Unis pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), la malnutrition chronique affecte 43% des enfants âgés de moins de cinq ans, soit plus de 7 millions d'enfants en RDC, selon la même Agence onusienne. La famine quant à elle menace environs 7.7 millions de personnes au pays.</span><span style="font-weight: 400;">
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</span><span style="font-weight: 400;">Dans certaines régions, cette insécurité alimentaire est due aux conflits armés qui poussent  les agriculteurs au déplacement forcé. FAO a récemment averti que la situation est appelée à <em>« s’empirer si une aide urgente n’est pas apportée en temps opportun »</em>.</span>

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<b>Christine Tshibuyi</b>