Mbanza-Ngungu : Réunion d’experts pour définir une nouvelle méthodologie de recensement de la population

Durant 6 jours, du 21 au 26 août 2017 à Kola, quartier de Mbanza-Ngungu, dans la province du Kongo Central, divers experts (statisticiens, démographes, informaticiens, cartographes...) réfléchissent sur la définition de la meilleure approche quant à la mise en œuvre de la méthodologie de réalisation des travaux de la cartographie pour le prochain recensement en RD Congo.

C’est le directeur général de l’Institut National de la Statistique (INS), Roger Shulungu, qui a ouvert, le lundi 21 août 2017, cet atelier d’examen et d’adoption de l’approche définitive de mise en œuvre de la cartographie du 2ème Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH 2). L’objectif est de s’assurer de la meilleure méthodologie à retenir pour les travaux cartographiques et surtout sa mise en œuvre pour atteindre avec succès les buts assignés au futur recensement en RD Congo.

Les experts participant à ces assises viennent de la Primature, du ministère du Plan, de l’Institut National de la Statistique (INS), du Bureau Central du Recensement (BCR), du Fonds des Nations-Unies pour la Population (UNFPA), de la Banque Mondiale, de la Banque Africaine pour le Développement (BAD), etc.

Cette session fait suite à la cartographie pilote de 8 sites à travers le pays par le Bureau Central de Recensement (BCR), en se basant sur une méthodologie mise en place principalement avec l’appui du Groupement international Sinfic-Quatenus Congo-Novageo.

<i>«Les premiers résultats produits par ce test appellent à des ajustements nécessaires pour la bonne poursuite des travaux de la cartographie censitaire»</i>, a noté Roger Shulungu.

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Durant l’atelier, les participants vont présenter avec démonstration, la chaîne de production optimisée de différents produits cartographiques,  examiner lesdits produits cartographiques, examiner l'application actualisée de collecte des données géographiques et statistiques, examiner les résultats du test de qualité de recharge de la tablette et actualiser le chronogramme de la cartographie censitaire.

<i>« Il s’agit là des questions fondamentalement techniques qui nécessitent un niveau éminent de réflexion et d’échanges dans un esprit positif et objectif, car la suite des travaux du RGPH2 en dépend »</i>, a déclaré le directeur général de l’INS.

Omer Ngoma Ngoma, coordonnateur du Bureau Central du Recensement (BCR), a, pour sa part, rappelé aux participants qu’en prenant l’initiative de ce genre d’événements, sa structure veut donner la chance au pays d’avoir un recensement crédible. Car, dit-il, <i>« il s’agit bien de doter la RDC des statistiques économiques, démographiques et sociales actuelles et fiables qui sont indispensables pour la conception, le pilotage et l’évaluation des programmes et projets de développement »</i>.

Plus de trente ans après le seul recensement scientifique de la population, la RDC a opté pour une approche différente dans l’organisation de son 2ème recensement général de la population et de l’habitat. Il s’agit de faire un recensement totalement numérique, avec l’utilisation de Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, pour la collecte et le traitement des données.

<b>Tchèques Bukasa, envoyé spécial à Kola (Mbanza-Ngungu)</b>