Le gouvernement Tshibala investi, malgré les incidents ayant jalonné la plénière

<span style="font-weight: 400;">En dépit de la controverse suscitée par le rejet de la motion incidentielle contre Bruno Tshibala, le gouvernement conduit par l’ex-membre de l’UDPS a été investi, ce mardi 16 mai 2017 au Palais du Peuple, par l’Assemblée nationale. 336 députés ont voté pour, une abstention et zéro vote contre à la fin de la séance.</span><span style="font-weight: 400;">
</span><span style="font-weight: 400;">
</span><span style="font-weight: 400;">Une investiture qui s’est effectuée en dépit des quelques incidents constatés depuis le début jusqu’à la clôture de la cérémonie :</span><span style="font-weight: 400;">
</span><span style="font-weight: 400;">
</span><span style="font-weight: 400;">A l’origine des incidents, il y a, d’une part, la frustration des députés du Rassemblement qui ont claqué la porte de l’Assemblée nationale aux sons des "vuvuzela". Une manière de manifester leur mécontentement après le rejet de la motion contre le Premier ministre. La suspension de la retransmission de la plénière par la Télévision nationale (RTNC) pendant la manifestation des députés de l’opposition, aura également contribué à alourdir le climat. </span>

<span style="font-weight: 400;">D’autre part, des altercations des élus dans la salle pendant la plénière dont le sévère rappel à l'ordre d’un député de la Majorité présidentielle par le président de l'inter-fédéral UNC/Kinshasa, Mayo Mambeke, lors de son allocution</span><span style="font-weight: 400;">
</span><span style="font-weight: 400;">
</span><span style="font-weight: 400;">Le manque de certaines normes protocolaires de la part du Premier ministre a également marqué cette cérémonie d’investiture du gouvernement censé conduire le pays vers les élections dans le délai prévu par l’accord de la Saint-Sylvestre. Il y a notamment la demande de Bruno Tshibala à l’assistance d’observer une minute de silence en mémoire d’Etienne Tshisekedi sans s’adresser au préalable au président de l’Assemblée nationale. </span>

<span style="font-weight: 400;">La salutation adressée par le Premier ministre à ses «sympathisants» à l’issue de son discours n’a pas été du goût du président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku.  Le rappel à l’ordre à Bruno Tshibala aura été instantané.</span>

<span style="font-weight: 400;">En dépit de tous ces incidents, le gouvernement Tshibala a été investi. La population congolaise attend d’un œil particulièrement observateur, dit une certaine opinion, la réalisation dans les délais des promesses faites par la nouvelle équipe gouvernementale, notamment les élections.</span>

<span style="font-weight: 400;">
</span><span style="font-weight: 400;">Will Cleas Nlemvo</span>