L’ONG de défense des droits de l’homme Pax-Dei, œuvrant à Bunia, dans la province de l’Ituri, qualifie de «sabotage et de négligence» l’ordonnance de la Cour pénale internationale condamnant Germain Katanga à payer 1 million de dollars pour réparation des victimes des crimes qu’il a commis avec ses troupes à Bogoro, dans le territoire d’Irumu.
«Attendu qu’après avoir fait la restitution de cette ordonnance par la CPI sur les réparations des victimes, la population Iturienne en date du 24/3/2017 dans la salle de la CECA 20, des victimes et la population qui étaient présentes ont exprimé leur mécontentement qualifiant ces réparations du sabotage et de négligence de la part de la Cour pénale internationale en leur allouant un montant de 250$ malgré la déclaration de leur avocat provenant de Bruxelles qui se dit satisfait de ladite ordonnance», lit-on dans un communiqué de l’ONG publié le samedi 25 mars dernier, parvenu à ACTUALITE.CD.
Pax-Dei estime que la décision de la CPI doit faire l’objet d’un appel.
Bien avant, c’est le chef du village Bogoro qui a récusé le prononcé, fustigeant les méthodologies utilisées par la CPI au cours de divers procès.
« (...) Au sujet de problème de Bogoro, ils ont ciblé des victimes, je ne sais par quels moyens, par quelles stratégies. Ils ont échoué. Il y a des victimes qui ont des éléments de preuve mais qui n’ont pas été entendues et il y a des victimes dont les déclarations ne conviennent même pas aux événements de Bogoro », a dit Salomon Byaruhanga Kisembo au téléphone d’ACTUALITE. CD.
<strong>Patrick Maki (@PatrickMAMS7)</strong>