Le gouvernement de la République est en discussion depuis peu avec les sociétés pétrolières pour étudier les possibilités de maintenir le prix stable à la pompe.
Pour ce faire, le gouvernement propose aux opérateurs du secteur pétrolier la subvention du déficit pour maintenir le prix de 1 540 Francs congolais (Fc) pour l'essence et 1 530 pour le Gazoil , a renseigné à ACTUALITE.CD Bahati Lukwebo, ministre de l'économie nationale.
Selon le ministre Lukwebo, le gouvernement entend supporter le montant de surplus envisagé par les pétroliers compte tenu du climat socio-économique actuel.
Depuis près d'une semaine, la majorité de stations services de Kinshasa observent un service minimum en fermant leurs pompes à partir de 15 heures voire 16 heures.
Les sociétés pétrolières veulent une augmentation du prix du carburant vu le réajustement du taux de change du dollar américain sur le marché congolais.
Entre temps sur terrain, ce sont les taximen, les taxi-moto et certains particuliers qui en payent le prix.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90">"Il est actuellement difficile de s’approvisionner en carburant dans la soirée. Nous sommes obligés d’acheter beaucoup de litres si nous voulons travailler jusque tard la nuit. Comme vous le savez, nous n’avons pas d’argent pour faire assez de stocks. Du coup, notre travail devient encore compliqué surtout avec la conjoncture économique actuelle de plus en plus difficile ", s'est lamenté Carlos un taximen approché par ACTUALITE.CD.</blockquote>
Pour Monica, opérateur du secteur pétrolier, le ministre de l’économie ne communique plus assez depuis l'installation du gouvernement Badibanga.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90">« Dans le gouvernement Matata, nous étions quand même informé chaque semaine sur la situation économique et chaque fois nous avions l’information. Mais maintenant, on ne sait pas pourquoi on a supprimé les réunions de la troïka stratégique. Au moins nous étions au courant de l’évolution des cours de change et autres nouvelles économiques», a-t-elle commenté.</blockquote>
L’arrêt prématuré de la vente du carburant au quotidien a eu des conséquences fâcheuses sur le transport urbain.
Willy Akonda Lomanga ( Desk Eco)