Human Right Watch émet des doutes quant à l'exécution de l'accord du 31 décembre

Human Right Watch (HRW) relève quelques défis majeurs qui entourent l’accord signé le 31 décembre 2016 par l’opposition et le  pouvoir à l’issue des discussions organisées par la CENCO.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90">«L'accord prévoit notamment l'organisation dans le courant de 2017 d'élection présidentielle, législatives et provinciales (...) mais il n'établit pas de calendrier détaillé. Il ne précise pas clairement comment le conseil de suivi sera structuré, ni quand le premier ministre et le gouvernement seront nommés. De nombreux observateurs doutent également que le pays soit en mesure d'organiser trois élections en 2017 et estiment qu'il serait plus réaliste de mettre l'accent sur les élections présidentielle et législative avant d'organiser des élections provinciales», a déclaré le HRW</blockquote>
En dépit des réunions tripartites Majorité, Opposition et CENCO qui débutent ce mardi 3 janvier 2017 pour définir la mise en œuvre de l’accord, HRW soulève une autre préoccupation:
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90">«Kabila n'a pas encore signé l'accord  bien que l'avis selon lequel il suffit que ses représentants l'aient signé en son nom soit largement répandu, l'accord aurait probablement beaucoup plus de crédibilité aux yeux de la population s'il portait la signature de Kabila»</blockquote>
<span style="font-weight: 400;">Autre problème évoqué par l’ONG :</span>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90">«Les formations d'opposition Mouvement pour la libération du Congo (MLC) et Front pour le respect de la Constitution ont émis des réserves sur l’accord concernant le fait que Kabila puisse rester au pouvoir pendant la transition»

&nbsp;</blockquote>
<span style="font-size: 1.125rem;">Ces quelques défis de Human Rights Watch sont contenus dans un rapport publié ce lundi 2 janvier 2017 au sujet du compromis politique trouvé entre une frange de l’opposition et la MP.</span>

<span style="font-weight: 400;">Patrick Maki </span>