Le Centre d’Etude pour la Promotion de la Paix, la Démocratie et les Droits de l’Homme (CEPADHO) accuse les Mai-Mai ULPC (Union des Patriotes pour la Libération du Congo) d’alimenter l’insécurité dans le groupement de Malio (territoire de Lubero) situé au sud de la ville de Beni (Nord-Kivu).
<span style="font-weight: 400;">Selon cette Ong, des combats ont opposé les FARDC à ce groupe des miliciens dans la nuit de ce mercredi 23 novembre 2016. Ces affrontements ont provoqué, selon la même source, un déplacement des populations civiles dans plusieurs villages du groupement Malio.</span>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><i><span style="font-weight: 400;">« A la suite de cette situation, nombreux habitants des villages Butuhe, Rwahwa et Muhila ont vidé leurs villages. Les Mai-Mai/UPLC menacent d'occuper l'agglomération de Butuhe, chef-lieu du Groupement, (10km au Nord-Ouest de Butembo) et la Ville de BUTEMBO en vue de faire jonction avec les Mai-Mai/Corps du Christ», a </span></i><span style="font-weight: 400;">indiqué Omar Kavota, coordonnateur et Directeur Exécutif de CEPADHO.</span></blockquote>
<span style="font-weight: 400;">Pour l’Ong, la multiplicité de groupes armés dans la partie nord de cette province annonce «<em>une rébellion en gestation en perspective de la déstabilisation des institutions».</em></span>
<span style="font-weight: 400;">Le CEPADHO encourage à cet effet l’armée et la police à intensifier la traque desdits groupes armés. L’organisation sollicite l’implication de Kinshasa afin d’étouffer cette «nouvelle menace», rappelant que l’armée combat la rébellion ougandaise ADF à Beni.</span>
Christine Tshibuyi