<span style="font-weight: 400;">Le fonctionnaire délégué de l’Etat dans la commune rurale de Mangina, 30 kilomètres au sud-ouest de la ville de Beni (Nord-Kivu), tire la sonnette d’alarme sur la présence depuis peu des miliciens Mai-Mai dans sa juridiction. Selon Ephraim Kandondo contacté ce mercredi 16 novembre 2016 par ACTUALITE.CD, ces miliciens proviennent des collines environnants Beni-ville. </span>
<span style="font-weight: 400;">Des heurts ont opposé un groupe de ces Mai-Mai aux forces de l’ordre ce mardi 15 octobre 2016 dans le quartier Masimembe à Mangina. C’était lorsque la police a dispersé les cérémonies de tatouage des jeunes en vue de leur intégration dans la milice. Bilan, un Mai-Mai tué et d’autres arrêtés par la police. </span>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90"><i><span style="font-weight: 400;">«Je regrette que le phénomène tatouage des jeunes se développe ici à Mangina. Ils sont en train de chercher à radicaliser les enfants pour soit disant aller combattre les ougandais ADF. Ce vendredi je vais convoquer une réunion qui va mettre ensemble les jeunes, l’église, la société civile… afin de parler de ce problème», </span></i><span style="font-weight: 400;">a dit le fonctionnaire délégué de l’Etat à Mangina.</span></blockquote>
<span style="font-weight: 400;">Le gouverneur du nord Kivu avait lancé le 18 octobre dernier, la campagne de lutte contre le tatouage des jeunes mineurs et majeures à Beni.</span>
<span style="font-weight: 400;">Cela permettrait selon Julien paluku kahongya de décourager l’esprit d’auto-prise en charge des jeunes dans la lutte contre les forces négatives (ADF).</span>
<span style="font-weight: 400;">Patrick Maki </span>