Il n'y a aucun mouvement de protestation militaire à la 34ème région militaire à Goma (Nord-Kivu) contrairement à certaines allégations faites ce lundi 14 novembre 2016 sur les réseaux sociaux.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><i><span style="font-weight: 400;">«Dans l’enclos de la région militaire, nous avons vu plusieurs dizaines de militaires en attente de contrôle physique auprès des services venus de Kinshasa. Les candidats au contrôle sont plutôt calmes et n'affichent aucun mécontentement. A l’extérieur des installations de la 34ème région militaire,nous n’avons pas vu des militaires manifester un quelconque ras-le-bol», </span></i><span style="font-weight: 400;">témoigne le correspondant d'ACTUALITE.CD sur place.</span></blockquote>
<span style="font-weight: 400;">Selon le porte-parole de la 34ème région militaire contacté par ACTUALITE. CD, plusieurs militaires ayant raté le contrôle biométrique amorcé il y a peu au sein de l’armée affluent à l’administration militaire pour identification physique. Le Major Guillaume Ndjike Kaiko ajoute que lors du contrôle précédent effectué par l'état-major général de l’armée, nombreux sont des militaires qui étaient soit au front soit malades. </span>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><i><span style="font-weight: 400;">«Ces militaires que vous voyez à la région militaire sont venu répondre à l’ordre de leur hiérarchie. Donc les services sont venus de Kinshasa pour parachever le contrôle physique des hommes qui n’ont pas pu être identifiés il y a quelques mois. C’est seulement après cette opération qu’ils recevront leur solde. Dans l’armée on ne grève pas», </span></i><span style="font-weight: 400;">a-t-il précisé.</span></blockquote>
<span style="font-weight: 400;">Patrick Maki </span>