<p style="text-align: justify;">Patrice BAKENDA est membre d 'Alliance pour la république et la conscience nationale(ARCN), parti politique cher à Justin Bitakwira. Il a pris part aux travaux du dialogue de la cité de l'Union africaine en tant que délégué. La signature, le 18 octobre dernier, de l'accord du dialogue de l' Union africaine est loin de faire l'unanimité au sein de la classe politique congolaise. <strong>Patrice BAKENDA</strong> revient sur le contenu de ce compromis qui selon lui garantit l'alternance politique.</p>
<p style="text-align: justify;">" Lorsque certaines personnes disent que l'accord est muet quant à l'alternance politique en <strong>RDC,</strong> soitelles sont de mauvaise foi, soit elles n'ont pas réellement lu cet accord comme elles affirment . En effet, les deux premiers paragraphes du préambule de l'accord font état du respect strict de la constitution qui est la règle d'or de l'accord or l'alternance tant recherché est organisé dans cette même constitution dont référence. Ces gens voulaient que cela soit consigné "expressis verbis" dans l'accord mais qu'elles se tranquillisent et relisent bien le document et elles le remarqueront car l'opposition au dialogue ne s'est pas écartée de cette ligne.</p>
<p style="text-align: justify;">Par ailleurs ces personnes soutiennent que nous ne serons pas en mesure de mobiliser les 1,2 milliards de USD destinés à l'organisation des scrutins.</p>
<p style="text-align: justify;">Cette déclaration dénote d'un manque d'information de l'auteur. <strong>Si ces gens s'étaient donnés la peine de participer au dialogue</strong>, ils auraient pu avoir toutes les indications financières liées au financement de ces élections. Qu'ils sachent pour leur gouverne que depuis le mois de janvier 2016, contrairement aux années antérieures, le gouvernement a décidé en 2016 <strong>de disponibiliser 20 millions de USD par mois au profit de la CENI</strong> pour les opérations électorales. Ce montant est passé à 50 millions de USD à partir du mois de juillet. Ayant pour principal objectif l'organisation des élections, le gouvernement qui va être mis en place, sera obligé de réduire sensiblement le train de vie des institutions de la république afin de faire passer ce montant de 50 millions à plus de 60 millions par mois afin d'atteindre in fine les 1,2 milliards de USD.</p>
<p style="text-align: justify;">Cela sera fait et les élections seront organisées à cette date. Il a même été proposé qu'un fond soit créé à cet effet. Par ailleurs, le même argumentaire négatif peut aussi être opposé quant à la période spéciale proposée. Du côté de l'UA, les responsables du budget et des finances ont été entendu et il a été démontré que la non organisation des élection dans le délai constitutionnel ne l'ont pas été faute de moyens mais plutôt faute de volonté politique. C'est fort de cette responsabilité qui a été établie que l'opposition au dialogue avait décidé et défendu que ce soit un de ses membres qui soit à la tête de ce gouvernement tout simplement pour nous éviter que pareille mésaventure ne se répète pendant la transition et repousser siné die les élections.</p>
<p style="text-align: justify;">Par ailleurs, il n'est pas aussi exclu que le gouvernement puissent chercher auprès des amis de la RDC qui n'ont cessé de démontrer leur attachement à la paix dans notre pays un appui budgétaire destiné à soutenir l'organisation de ces élections. En définitive, réduire la participation de l'opposition au dialogue serait liée qu'à une une recherche effrénée de poste ministériel, est une escroquerie politique surtout que le bain de sang des événements du 19 et 20 septembre 2016 montre à suffisance que c'est l'opposition au dialogue qui a fait le bon choix, tout comme la position de l'Union Africaine et de la SADC. L'histoire nous donnera raison et comme nous a affirmé un des représentants du Procureur de la CPI en mission dans notre pays, "les hommes politiques congolais doivent bannir l'arrogance dans leur propos et cultiver l'humilité". Par PBI, délégué de l'opposition au dialogue. "</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Patrice Bakenda, membre d 'Alliance pour la république et la conscience nationale(ARCN)</strong></p>
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