Le bilan de l’attaque des miliciens Mobondo dans la nuit de samedi à dimanche au village Nkana, dans le territoire de Kwamouth a été revu à la hausse. D’après les chiffres communiqués par l’armée, au total, 19 morts ont été enregistrés dont 13 civils. Parmi les civils tués, l’on compte trois enfants âgés d’au moins 5 ans.
Cinq miliciens ont également péri après des affrontements avec les FARDC, selon le porte-parole de la 11e région militaire. Quelques habitations ont été incendiées.
Le capitaine Anthony Mualushayi parle de miliciens armés de fusils AK-47, de calibre 12 et de machettes, qui se sont affrontés avec « quelques militaires déployés sur place ». L'armée affirme avoir enregistré un mort dans ses rangs, tandis qu’un autre soldat est « grièvement blessé ».
Cette incursion a provoqué de nouveaux déplacements des populations. Certains habitants se sont rendus dans la localité voisine de Maluku, tandis que d’autres ont fui au Congo-Brazzaville.
Les FARDC précisent que malgré le retour au calme, la navigation sur le fleuve Congo a néanmoins été perturbée par ces violences.
Jonathan Mesa