Le pape Léon a dénoncé dimanche les persécutions visant des communautés chrétiennes dans plusieurs régions du monde et a exprimé sa proximité avec les familles des victimes du massacre survenu ces derniers jours dans l’est de la RDC.
« Dans différentes parties du monde, les chrétiens sont victimes de discriminations et de persécutions (...). J’accompagne dans la prière les familles du Kivu, en République démocratique du Congo, où un massacre de civils a eu lieu ces derniers jours. Prions pour que toute violence cesse », a déclaré le souverain pontife lors de l’Angélus.
L’attaque qu’il évoque a fait au moins vingt morts à Biambwe, dans le groupement Manzia, à quelque 64 km de Butembo. Quinze patients et accompagnateurs ont été exécutés à l’intérieur du centre de santé local. L’assaut est attribué aux ADF, désignés par Washington sous le nom IS-CAP/ISIS-DRC.
Le groupe, l’un des plus actifs de la région, poursuit une stratégie de terreur ciblée et conserve une capacité d’action importante malgré la pression militaire conjointe RDC–Ouganda.
La région est régulièrement endeuillée par des massacres. En août 2016, plus de cinquante personnes avaient été tuées à Rwangoma, près de Béni. À l’époque, le nonce apostolique en RDC, Mgr Luis Mariano Montemayor, s’était rendu sur les lieux du massacre avant que le pape François ne dénonce le « silence honteux » entourant ces tueries.