Baisse sensible des cas de poliomyélite en RDC, 98% de réduction entre 2022 et 2025

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La République Démocratique du Congo observe une diminution notable du nombre des cas de poliomyélite, a annoncé ce mercredi 5 novembre, le ministre de la santé hygiène et prévoyance sociale. Roger Kamba soutient que le nombre des cas de poliomyélite a atteint une baisse de 98% et celui des malades passe de 540 en 2022 à 8 seulement en 2025. 

Selon le ministre, ces avancées reposent sur un ensemble des efforts coordonnées en ce qui concerne notamment, la mise en place d’un cadre national de coordination des interventions de lutte contre la polio, les campagnes de vaccination, la surveillance épidémiologique, la mobilisation communautaire et une communication efficace.

« La poliomyélite au niveau international a une grosse tendance à l'éradication, donc c'est une maladie qu'on devrait terminer et cet effort a été aussi fait dans notre pays. En 2022, on avait 540 cas de poliomyélite, en 2023, nous sommes descendus à 284 cas et là nous sommes à 8 cas de poliomyélite, ça veut dire que la poliomyélite sauvage est éradiquée mais nous avons encore des variants qui peuvent être liés à la vaccination. En RDC, nous sommes en train de nous battre pour éradiquer totalement la poliomyélite, c'est-à-dire éviter que nos enfants puissent encore devenir des adultes définitivement handicapés », a déclaré Roger Kamba, ministre de la santé.

Par ailleurs, le ministre de la santé avec l’appui des partenaires, annonce le lancement de la prochaine campagne de vaccination contre la poliomyélite qui aura lieu du 27 au 29 octobre sur l’étendue du territoire national. Au total, 28.431.252 enfants de 0 à 59 mois sont ciblés, à travers l’administration de deux doses de vaccin anti poliomyélite oral (VPO).

Malgré les réalisations significatives, plusieurs défis restent à relever pour l’atteinte des enfants zéro dose à savoir : l’insécurité dans certaines zones du pays ; l’acheminement des vaccins jusqu’aux zones les plus enclavés ; le maintien de la chaîne de froid et la disponibilité permanente des vaccins à tous les niveaux ;  la réticence à la vaccination, ainsi que le retard dans le transport des échantillons vers l’Institut National de Recherche Biomédicale (INRB).

Grâce GUKA