CAF - C2: « Il faut redresser l’étau… on sait ce qu’on cherche » (Dida Fatao)

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Dida Fatao

L’AS Simba de Kolwezi a rendez-vous avec l’histoire au stade TP Mazembe ce samedi 4 octobre 2025 à 14h face à Djabal FC. C’est le deuxième affrontement dans la même enceinte entre Congolais et Comoriens en l’espace de six jours.

Les Lualabais sont à la porte des 16es de finale de la Coupe de la Confédération. Au vu de l’aubaine qui s’offre à eux de jouer en aller-retour sans bouger, aucune erreur n’est permise. En effet, virtuellement ils évolueront à l’extérieur mais informellement, les vainqueurs de la 59e Coupe du Congo auront une belle avance psychologique sur leurs hôtes. Laquelle ascendance ouvre un boulevard après la sérieuse option (1-0) prise à l’aller sur le même chaudron le dimanche passé. L’antre de Kamalondo, maison d’accueil des deux antagonistes, se voudra une terre promise autant à Simba qu’à Djabal. Grosso modo, ce sera une véritable lutte effrénée pour la sublimation entre deux hospitaliers.

De la sueur est à essuyer sous une ardente chaleur de Lubumbashi pour obtenir le précieux sésame historique. « Demain » est à s’attendre de cette deuxième confrontation du premier tour préliminaire. « On va mouiller les maillots pour se qualifier », telle est la promesse hic et nunc du dernier rempart des Kamikazes, Dida Fatao, qui s’est affiché très mobilisateur la veille. Le ton est ferme. Les mots le sont autant. Le Togolais a donné l’élan de ce par quoi le succès va passer. Il a tenu par-dessus tout à rappeler la pertinence de la tâche qui lui incombe dans la quête collective qu’est la qualification historique à la prochaine étape. « Un gardien », dit-il, « pour avoir un bon match, il faut parler », a-t-il martelé d’emblée.

« Bien sûr que tu n’es pas le capitaine, mais tu représentes le coach sur le terrain. Il faut redresser l’étau. À toi de réveiller les défenseurs lorsqu’ils sont parfois fatigués, pour les motiver et leur rappeler l’objectif. Ça arrive que vous endossiez la casquette d’entraîneur. Mais, c’est entre coéquipiers, et non entre entraîneur et joueurs. Nous, étant une équipe, on sait ce qu’on cherche. On a notre plan de jeu. On doit marquer un but de plus que l’adversaire. On doit prévenir les buts pour ne pas en concéder. On ne doit pas se précipiter dans tout ce que nous faisons. Nous devons être calmes, décisifs. La pression du match ne doit pas nous donner envie de nous précipiter. Notre ambition, c’est de se qualifier, de ne pas concéder, en plus de marquer les occasions qui seront à notre portée. Pour Simba, chaque match gagné est une histoire que nous écrivons. Cela nous motive à gagner plus, afin d’entrer un peu plus dans l’histoire du Lualaba. Mentalement, physiquement, tout le monde est bien. On sait ce qu’on cherche. On se sent unis », épingle-t-il.

Jenovic Lumbuenadio