La création d'emplois fait partie de six engagements du second quinquennat du Chef de l'État Félix Tshisekedi. Intervenant lors de la réunion du conseil des ministres, le Président Félix Tshisekedi a rappelé au gouvernement la nécessité de promouvoir l'égalité des chances dans l'accès des emplois et au stage en RDC.
Dans son intervention,le Président Félix Tshisekedi rappelle que l'égalité des chances dans le monde du travail constitue à la fois une exigence sociale et un levier stratégique pour le développement de la RDC. À l'en croire, elle s'inscrit au cœur de sa vision d'une République moderne, inclusive et prospère où chaque citoyen quelque soit son origine, sa condition sociale ou son parcours doit pouvoir accéder équitablement aux opportunités offertes par son pays.
Garantir cette égalité, précise-t-il, c'est consolider la confiance entre l'État et ses citoyens, renforcer la cohésion nationale et assurer la transmission d'un héritage de justice aux générations futures.
"Cependant, deux défis structurels persistent et compromettent sérieusement l'insertion professionnelle de notre jeunesse : premièrement de nombreuses entreprises tant publiques que privées continuent de recruter Félix Tshisekedi, Président de la République Démocratique du Congo (RDC) et sans publication préalable de leurs offres d'emploi une telle pratique exclue injustement une majorité des demandeurs d'emploi en particulier des jeunes et mine la transparence et la crédibilité du marché de travail or la législation nationale est claire tout employeur a l'obligation de déclarer toute vacance de poste à l'Office national de l'emploi qui est l'instrument central de régulation garantissant transparence, équité et justice sociale dans l'accès à l'emploi ; deuxièmement la rareté des opportunités des stages académiques et professionnels prive des milliers des jeunes diplômés d'une expérience pratique pourtant indispensable à leur employabilité", a fait remarquer le Chef de l'État Félix-Antoine dans sa communication rapportée dans le compte rendu de la réunion du conseil des ministres.
D'après le Chef de l'État Félix-Antoine Tshisekedi, cette situation accentue le chômage, décourage l'investissement des familles dans l'éducation et fragilise la cohésion nationale. Un pays qui ne crée pas de passerelles entre la formation et l'emploi se condamne à gaspiller son capital humain le plus précieux.
"Conscient de l'urgence et de la portée stratégique de ces enjeux, le Président de la République a instruit le ministre de l'emploi et travail à engager sans délai les actions prioritaire suivantes : rendre effective l'obligation de publication de toutes les offres d'emploi via l'ONEM en vue d'assurer la transparence et l'équité d'accès ; mettre en synergie l'ONEM et l'inspection générale du Travail afin de garantir un contrôle rigoureux, d'identifier les manquements et de sanctionner le cas échéant les contrevenants ; encourager et inciter les entreprises publiques et privées à accueillir un nombre accru des stagiaires en partenariat étroit avec les établissements d'enseignement supérieur et les structures d'encadrement des jeunes" a recommandé le Président Félix Tshisekedi lors de son intervention.
Ces mesures devront être accompagnées d'un dispositif de suivi/ évaluation régulier afin de mesurer les progrès, identifier les obstacles et d'ajuster les stratégies en temps réel.
"Le Président de la République a insisté sur le fait que l'insertion professionnelle de notre jeunesse n'est pas seulement un impératif économique, elle est le socle de notre cohésion sociale, le moteur de notre croissance inclusive et le garant d'une justice inter générationnelle. Elle conditionne la confiance des jeunes envers l'État, leur capacité à se projeter dans l'avenir et à contribuer pleinement à l'édification d'une République plus juste, plus forte et plus prospère. En conséquence, il en a appelé à la responsabilité collective de l'ensemble du gouvernement, chaque membre du gouvernement est tenu d'assurer un suivi attentif, d'apporter son concours et de s'engager activement dans la mise en œuvre de ses orientaux dans un esprit de solidarité gouvernementale, de rigueur et de redevabilité vis-à-vis de notre peuple", a instruit le Président de la République.
À l'époque candidat à sa propre succession à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023, le Chef de l'État s'était fixé comme objectif de créer 6,4 millions d’emplois au cours des cinq dernières années si jamais il est réélu à la tête du pays.
Pour concrétiser cet ambitieux projet,le Chef de l'État Félix-Antoine et son gouvernement ambitionnent de miser sur l’intégration des très petites unités de production informelles dans le secteur formel. Grâce à ce programme, 2,6 millions d’emplois devraient être créés par an.
Clément MUAMBA