Bien que timide dans les zones sous contrôle de la rébellion de l'AFC/M23, la rentrée scolaire 2025-2026 a eu lieu lundi 1er septembre. C’est dans ce contexte que le vice-premier ministre de l'intérieur et sécurité, Jacquemain Shabani a révélé que la mesure de la gratuité de l’enseignement de base n'est plus appliquée dans les zones occupées par les rebelles de l’AFC/M23, au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, dans l’est du pays.
"Nous avons vécu en début de cette semaine la rentrée scolaire, c'est l'occasion de signaler que malheureusement nos enfants qui sont sur les territoires occupés ne bénéficient pas de la gratuité de l'enseignement. Ce qui aura un impact considérable sur le système éducatif national et le jour où la paix sera consolidée, lorsque nous allons travailler sur la restauration de l'autorité de l'État, ça fera partie aussi des questions majeures que le gouvernement devra prendre en charge", a révélé Jacquemain Shabani.
Les autorités rebelles ont décidé de fixer les frais scolaires à payer par les parents à tous les niveaux scolaires.
Pour l’année scolaire 2025–2026 en République démocratique du Congo, plus de 29 millions d’élèves, y compris dans les zones sous contrôle de l'AFC/M23 sont attendus à l’école.
Dans son discours lors de la cérémonie officielle organisée à Moanda (Kongo Central), la ministre d’État de l'éducation nationale et nouvelle citoyenneté, Raïssa Malu a insisté sur la formation de citoyennes responsables à travers les clubs scolaires et le serment du citoyen. Elle a souligné que cette nouvelle année scolaire est placée sous le signe de la continuité des réformes majeures à savoir la gratuité de l’enseignement primaire, le renforcement de la qualité éducative, et la promotion de l’égalité des chances.
Clément MUAMBA