À l’occasion de la Journée de l’Enfant Africain, célébrée chaque 16 juin, le ministère du Genre, Famille et Enfant, en partenariat avec l’UNICEF, a organisé une soirée d’échanges intitulée « Dialogue pour Demain », au Salon Congo de l’hôtel Pullman à Kinshasa. Cet événement, conçu sous la forme d’un café-débat interactif, a permis aux enfants de dialoguer directement avec plusieurs ministres sectoriels sur des thématiques majeures telles que la santé, la nutrition, l’éducation de qualité, la paix et la protection contre toutes les formes de violence.
Placée sous le thème national « Planification et budgétisation des droits de l’enfant : l’avenir de nos enfants passe par un engagement commun », cette initiative visait à sensibiliser à l’importance de la budgétisation sensible aux droits de l’enfant, en tenant compte des engagements pris par la République démocratique du Congo au niveau national et international.
Dans son discours, la ministre du Genre, Famille et Enfant, Léonnie Kandolo Omoyi, a rappelé le soulèvement historique des enfants de Soweto, en 1976, contre la piètre qualité de l’enseignement. Elle a également évoqué les conséquences dramatiques du conflit dans l’est de la RDC sur les enfants, dénonçant l’impact de l’agression rwandaise sur leur bien-être et appelant à une mobilisation collective pour restaurer la paix, renforcer la sécurité et garantir les droits fondamentaux des plus jeunes.
Présente à l’événement en représentation de la Première ministre, la vice-Première ministre en charge de l’Environnement, Ève Bazaiba, a pour sa part condamné avec fermeté les crimes perpétrés contre les enfants dans l’est du pays. Violences sexuelles, meurtres, déplacements forcés, et séparations familiales : ces actes, a-t-elle déclaré, ne resteront pas impunis.
Nancy Clémence Tshimueneka