Mpox en RDC : 3.017 nouveaux cas recensés, dont 657 confirmés et 26 décès soit une hausse de taux de létalité de 0,85 % (S02)

Service infographie ACTUALITE.CD
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Le ministère de la santé publique, hygiène et prévoyance sociale a rendu public hier  20 janvier, son rapport sur la situation épidémiologique de Mpox ou variole du singe en République Démocratique du Congo, au cours de la semaine 02 de l’année 2025.

Pendant cette période, 888 nouveaux cas suspects ont été signalés, avec 0 décès et un taux de complétude de 76% (S03). Pour la semaine 02, le pays a enregistré 3.071 cas suspects, dont 26 décès (létalité de 0,85 %) et un taux de complétude de 92,3% , contre  2.318 cas suspects et 20 décès (létalité de 0,84%) de la semaine (01) .

Le taux de positivité des tests est de 52,9%, avec 657 cas confirmés sur 1240 échantillons analysés, par rapport à 54,4% lors de la semaine 01.

Au sujet de la vaccination, 13.506 personnes ont été vaccinées contre le Mpox à Kinshasa, dont 13.116 ont reçu une première dose et 390 ont reçu une deuxième dose.

Le ministère de la santé dit également attendre l'autorisation d'utilisation temporaire du vaccin MVABN par l'Autorité Congolaise de la Réglementation Pharmaceutique (ACOREP) pour administrer aux  jeunes de moins de 18 ans, ainsi que des préparatifs pour la formation des prestataires concernant le vaccin LC16.

Par ailleurs, 88,5% des cas suspects et 96% des décès ont été rapportés par 8 Districts de Santé (DPS) notamment dans les provinces du Sud-Kivu, Sud-Ubangi, Tshuapa, Tshopo, Sankuru, Nord Kivu, Bas Uélé, et Kinshasa, dont les provinces de Tshopo, Tshuapa, et Sud Kivu représentent 76% des décès.

Depuis le début de l’épidémie de Mpox en République Démocratique du Congo, le pays a enregistré 69.158  cas, dont 15.074 cas confirmés et 1392 décès.

Pour rappel, le Centre africain pour la surveillance et la prévention des maladies (CDC Africa) a déclaré le mercredi 14 Août dernier, l'épidémie de MonkeyPox ou Variole du singe comme étant une urgence de santé publique au regard de la flambée des cas sur le continent Africain

Grâce GUKA