Le directeur de la province éducationnelle Tshopo 1, Alain Muimbi Muimbi, a annoncé jeudi 17 octobre, lors d'une interview à actualite.cd, la mesure prise pour rattraper l'année scolaire 2024-2025 secouée par la grève des enseignants des écoles primaires publiques.
La grève des enseignants continue dans quelques écoles primaires publiques à Kisangani. Toutefois, elle n'est plus générale comme au départ. Les cours reprennent progressivement dans certaines écoles visitées dans l’avant-midi de jeudi.
Les répercussions de ce mouvement de grève touchent directement le calendrier scolaire. Le PROVED Alain Muimbi Muimbi a déjà trouvé une piste de solution pour que les enseignants épuisent les programmes des cours.
« À notre niveau, nous allons réduire le nombre de jours des détentes pour permettre aux enfants de rattraper ce retard qui nous a été causé injustement. Le calendrier scolaire a été conçu par les humains et il est adaptable selon les circonstances et les réalités du moment. C'est l'adaptation des réalités pourvu qu'on puisse donner l'éducation de qualité et pour qu'on puisse bien former nos enfants », a-t-il expliqué.
Le directeur de Tshopo 1 a entamé des tournées dans les sous-divisions pour convaincre les enseignants à reprendre la craie. Il s'appuie sur la première tranche des 100 000 FC d’ajout promis par le gouvernement.
« On n'a pas raison d'aller en grève étant donné que le gouvernement avait promis 100 000 FC et sur les 100 000, il a déjà versé 50 000 FC comme première tranche [...] Et la prime de gratuité a été totalement bien payée », a dit Alain Muimbi Muimbi.
La grève est à sa troisième semaine dans la province éducationnelle de la Tshopo 1. La grève, qualifiée d'injuste par ce PROVED, a été déclenchée à Kisangani selon Alain Muimbi Muimbi, par « un désactivé » dans le système éducatif congolais.
Gaston MUKENDI, à Kisangani