Le point focal de la nouvelle société civile au territoire d'idiofa est aux arrêts. Arsène Kasiama est détenu au parquet près le tribunal de paix depuis vendredi dernier pour avoir dénoncé la détention irrégulière des enfants mineurs depuis plusieurs mois sans être jugés.
Le coordonnateur national de la nouvelle société civile parle d'un musèlement de la liberté d'expression. Jonas Tshiombela annonce des démarches pour mettre fin à ce qu'il qualifie d'acharnement contre un activiste des droits de l'homme.
"Est-ce un crime, le fait d'avoir annoncé la présence, depuis plusieurs mois, des mineurs sans être jugés ? Et ceux qui l'ont arrêté, je crois qu'ils se trompent d'époques. Je suis actuellement en train de travailler activement pour rencontrer le Ministre de la justice pour poser ce cas, cet acharnement et cette détention illégale et arbitraire. Les magistrats qui le détiennent ne sont pas au-dessus de la loi. Nous allons travailler pour qu'ils se retrouvent aussi devant la justice et répondent de leurs forfaitures. C'est vraiment un musèlement de la liberté d'expression", a dit Jonas Tshiombela.
En mai dernier, le même activiste des droits de l'homme avait passé six jours en détention, car accusé d'avoir tenu des propos discourtois envers un cadre local de la police, faits qu'il n'avait jamais reconnu.
Jonathan Mesa à Kikwit