L’Association des professeurs de l’Université des sciences de l’information et de la communication (APUSIC) a exprimé, dans un communiqué publié ce lundi, son indignation face au revirement du comité de gestion de l’UNISIC (ex-Ifasic). Ce dernier aurait, selon l’APUSIC, nié les engagements pris lors d’une réunion de conciliation tenue le 28 août dernier.
Ces engagements portaient notamment sur l’annulation de recrutements jugés irréguliers de plus de 100 nouveaux personnels et le report des inscriptions en 3ème cycle en raison de non-respect des procédures académiques. L’APUSIC regrette que le comité de gestion adopte cette attitude alors que les engagements avaient été pris en présence des professeurs Malembe, Mbikayi et Mvuezolo, « invités à la réunion en qualité de sages ».
« Ce revirement constitue non seulement une rupture de la confiance que l'APUSIC tente difficilement d'établir avec le comité de gestion, mais également un manque de respect flagrant envers les participants à cette réunion et les valeurs académiques que nous défendons tous », a déploré l’APUSIC dans ce communiqué.
Face à cette situation, l’association des professeurs menace de durcir le ton si ses revendications ne sont pas satisfaites dans les plus brefs délais. Elle appelle également la ministre de tutelle à intervenir pour rappeler au comité de gestion son obligation de respecter les dispositions réglementaires en vigueur.
« Le respect de ces règles est indispensable pour éviter que l'année académique ne s'achève dans une confusion totale, au détriment de la communauté universitaire et de la jeunesse congolaise », a souligné l’APUSIC.
Dans une déclaration, le 23 août, l’APUSIC avait annoncé avoir pris acte de la déclaration de l'intersyndicale, le 6 août dernier, désavouant le comité de gestion de l’UNISIC.
Déjà le 6 août, l’intersyndicale de l’UNISIC avait invité le gouvernement à tirer toutes les conséquences du « désaveu public » du comité de gestion, se réservant de traduire en justice le professeur Kambayi Bwatsha, à la tête de ce comité, « pour mauvaise gestion et destruction volontaire de l’outil de travail ».
Bruno Nsaka