Molendo Sakombi dit s'engager pour une exploitation responsable et durable des ressources de la RDC en hydrocarbures 

Molendo Sakombi et Didier Budimbu lors de la remise et reprise
Molendo Sakombi et Didier Budimbu lors de la remise et reprise

Aimé Molendo Sakombi a officiellement pris ses fonctions en tant que nouveau  ministre des Hydrocarbures de la République démocratique du Congo (RDC) jeudi 13 juin, à la suite d'une cérémonie de remise et reprise avec son prédécesseur, Didier Budimbu, qui a été nommé à la tête du ministère des Sports. 

Prenant la parole, le ministre Sakombi a souligné la nécessité, pour la RDC, d’exploiter ses riches ressources en hydrocarbures au bénéfice de la population et des générations futures de manière responsable et durable.

« J’arrive dans ce ministère avec l’ambition de faire du secteur des Hydrocarbures, un moteur de croissance économique et de développement de la RDC. Nous avons le devoir d’exploiter ces ressources de manière responsable et planifiée, pour qu’elles profitent à l’amélioration des conditions sociales de la population, et des générations futures. Je vais également porter un regard pointu sur la protection de l’environnement et la promotion du développement durable, car l’exploitation des hydrocarbures doit se faire dans le respect des normes environnementales, et sans impact négatif sur les communautés locales », a-t-il fait savoir. 

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Pour atteindre ces objectifs, le ministre Sakombi s'est engagé à entreprendre des réformes audacieuses pour rendre le secteur plus transparent, efficace et attractif pour les investissements. «  Je veillerai au respect, par les acteurs du secteur, de la loi portant régime général des hydrocarbures et du règlement des hydrocarbures, socle de la bonne collaboration avec le pouvoir public », souligne-t-il. 

Cela impliquera, de facto, de renforcer les mesures d'application de la loi susmentionnée, de simplifier les procédures administratives, de mettre strictement en œuvre les recommandations des missions d'audit ordonnées par le gouvernement de la République et de promouvoir une bonne gouvernance, estime-t-il.

Selon plusieurs experts, le  nouveau ministre des hydrocarbures doit suspendre les appels d'offres en cours pour les blocs pétroliers parce que, estiment-ils, entachés d'irrégularités, et de manque de transparence. Il doit, par contre, relancer les appels d’offres en incluant une bonne approche de communication et des données spécifiques pour l’attractivité de chaque bloc pétrolier.

Bruno Nsaka