Maniema : la société civile tire la sonnette d'alarme sur Insécurité urbaine grandissante à Kasongo

Photo ACTUALITE.CD.

La Société Civile de Kasongo, par le biais de son président Jean Amuri Kitoko, dénonce l'insécurité grandissante dans la commune rurale. En l'espace de cinq mois, dix cas de vol à mains armées ont été enregistrés, causant des pertes importantes aux victimes. Kasongo est une commune rurale chef-lieu du territoire portant le même nom située à 250 kilomètres vers le Sud de la ville de Kindu (Chef-lieu du Maniema).

Le dernier cas en date remonte à la nuit du 13 au 14 mars. Madame Safi, opératrice économique résidant au quartier Kauta Bloc Centre Commercial, a été victime d'un vol à main armée. Les bandits ont emporté six millions de francs congolais, plus de 500 dollars, son téléphone portable et ont blessé sa fillette de sept ans.

Malgré les appels à la police et à l'auditorat militaire, aucune intervention n'a eu lieu. Des personnes suspectes ont été appréhendées par la police et sont actuellement en détention à la prison centrale de Kasongo.

L'insécurité a des répercussions économiques importantes. Les opérateurs économiques, victimes de vols à répétition, sont contraints de fermer leurs commerces pendant plusieurs jours en signe de protestation.

La population est également affectée par cette situation. Des bandits armés, parfois vêtus de tenues militaires ou policières, sèment la terreur et la violence.

Jean Amuri Kitoko s'interroge sur l'efficacité des services de sécurité. "L'effectif de la police a été renforcé, des nouvelles unités ont été recrutées, mais l'insécurité persiste", déplore-t-il.

La Société Civile de Kasongo appelle les autorités à prendre des mesures urgentes pour endiguer ce fléau et garantir la sécurité de la population.

Chadrack Londe - Maniema