RDC: Greenpeace Afrique lance un mouvement pour la justice climatique

Photo d'illustration
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Greenpeace Afrique a lancé, ce jeudi 21 mars à Kinshasa, le Mouvement pour la Justice climatique. Avec 30 autres organisations de la société civile environnementale nationaux et locaux, cette initiative se présente comme une union unifier des efforts des organisations et acteurs locaux engagés activement dans la défense de l’environnement  et dans la résolution des problèmes majeurs liés à la protection de forêts, au climat,  au développement du  pétrole et du gaz à l’accès à l’énergie, à la gestion des déchets et au respect des droits des communautés locales et peuples autochtones en Afrique.

Pour Bonaventure Bondo, chargé de campagne Forêts pour le Bassin du Congo chez Greenpeace Afrique, il est urgent de travailler pour la protection des forêts de la RDC, pour stopper l'expension des énergies fossiles et de protéger les droits des communautés locales et peuples autochtones. 

 

“ Le mouvement pour la justice climatique est une opportunité pour Greenpeace Afrique et ses organisations partenaires de  renforcer les plaidoyers, mettre en œuvre des actions conjointes impactant  pour lutter contre la dégradation de l’environnement  et la lutte contre le changement climatique en RDC”, a-t-il déclaré. 

Et de poursuivre :

“ Il est impossible de travailler pour la protection des forêts du bassin du Congo et pour la durabilité environnementale en RDC en laissant les autres de côté. Cette initiative a pour vocation d’engager toutes les parties prenantes , organisations de bases, acteurs locaux, société civile et jeunes dans la même direction  et de renforcer la collaboration avec Greenpeace Afrique pour des actions efficaces en faveur de la conservation et la protection de nos ressources forestières, car personne ne doit rester derrière.” 

Par la même occasion, un Protocole d’accord a été élaboré entre Greenpeace Afrique et les organisations présentes. 

Le Mouvement pour la Justice Climatique a suscité beaucoup d'intérêts au sein des Organisations de la société civiles signataires du Protocole d'accord. 

“Nos attentes sont diversifiées. Mais ce que j'attends actuellement c'est le fait que l'on arrive ensemble, par exemple, à se concentrer sur la question d'énergies fossiles. Pour nous, ce réseau qui vient d'être initié par Greenpeace nous aidera pas seulement sur le renforcement de capacités mais aussi sur l'exécution de nos idées, pour la création d'une campagne qui peut nous aider à faire des choses face au place que le gouvernement est entrain de mettre en place”,  a déclaré pour sa part, Pascal Mirindi, membre du Mouvement Lutte pour le Changement (Lucha). 

Le protocole reste ouvert à l'adhésion des autres organisations de la société civile désireuse de rejoindre le Mouvement pour la justice climatique.