Dans l’intensité des attaques rebelles dans la partie Est de la RDC, la ville de Goma est la cible actuellement. En plus d’occuper des positions à Masisi, Rutshuru et Bunagana, les rebelles du M23 ont intensifié leurs attaques pour prendre possession de la capitale provinciale de la province du Nord-Kivu. Ce qui n’est pas arrivé à ce jour mais la menace est permanente.
Face à la détérioration de la situation sécuritaire le long de la route nationale RN2 reliant Sake et Goma, la MONUSCO a décidé de renforcer son effectif avec les troupes sud-africaines basées à Beni, dans le nord de la province. Ces renforts viendront en appui aux contingents indiens, marocains et uruguayens de la MONUSCO, qui maintiennent des positions défensives dans la région depuis le lancement de l'opération Springbok fin octobre 2023.
Dans le cadre de l'opération SPRING BOK, les troupes sud-africaines de la Brigade d'intervention de la MONUSCO ont été déployées en renfort aux Casques bleus indiens, marocains et uruguayens, qui défendent des positions dans les villes de Saké et Goma. Ces positions stratégiques sont actuellement sous le feu de l'offensive du M23, qui s'est intensifiée le 7 février 2024.
L'intensification des combats entre l’armée et la rébellion du M23 avait alors trouvé écho à Kinshasa. C'est dans ce contexte que le vice-premier ministre de la défense, Jean-Pierre Bemba et le chef d'état-major des FARDC, Christian Tshiwewe étaient arrivés à Goma pour se rendre compte de l’évolution de la situation sur le terrain. Après s’être entretenus avec le force commander de la MONUSCO, les deux personnalités ont rencontré les délégués de la société civile ainsi que les représentants des familles victimes des explosions ayant fait des morts à Sake, à 27 Km de Goma.