RDC-élections : les structures de la société civile appellent les élus nationaux à la réforme de la loi sur le quota de la participation politique des femmes 

Photo/ Actualité.cd
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La mission d'Observation électorale conjointe qui comprend le Réseau d'éducation civique au Congo (RECIC), Actions et initiatives de développement pour la protection de la femme et de l'enfant (AIDPROFEN) , Agir pour des élections transparentes et apaisées (AETA) , la radio Go Fm , le reseau Aide à domicile en milieu rural (ADMR) , le Centre d'Appui à l'Education et au Développement, (CEDECO) , Radio Maendeleo , Julizha ainsi que l'ONG initiative pour la bonne gouvernance et les droits humains (IBGDH) appelle les nouveaux élus à pouvoir mener des réformes de la loi électorale pour encourager la participation politique des femmes par le système de quota des listes des partis politiques et groupement politique.

L'annonce a été faite au cours de la présentation de son rapport préliminaire sur l'observation des scrutins du 20 décembre 2023.

Plusieurs incidents ont été notés lors du déroulement de ce quatrième cycle électoral. En ce qui concerne la femme, la mission d'observation électorale (MOE) conjointe a relevé que malgré l'article 13, alinéa 2 de la loi électorale, très peu de femmes ont été sectionnées sur les listes des partis politiques. Et ceux qui ont profité de l'avantage accordé par cette disposition de l'article 13 ne l'ont pas fait selon les critères objectifs de compétence et d'expérience, mais sur base de clientélisme. Aussi, la plupart n'ont pas accompagné financièrement les femmes pendant la campagne.

"Nous avons adressé une recommandation au parlement pour que dans les réformes des lois que l'on impose le quota de participation de la femme. » Nous serions très heureux si les médias pouvaient également se saisir de cette question pour en parler et faire en sorte que les partis politiques soient mis devant le fait accompli les obligeant à respecter la loi sur la participation des femmes," a soutenu Joseph Wabatinga, coordonnateur de la Moe conjointe.

Cette mission d'observation prévoit de mener un plaidoyer auprès des décideurs en vue de promouvoir la participation politique des femmes.

Par ailleurs, la MOE recommande la simplification de la question de seuil qui ne favorise pas la transparence et n'aide pas les candidats ne détenant pas les informations nécessaires y relatives.

La mission d'observation électorale conjointe RECIC-AIDPROFEN – AETA, GOFMADMR-CEDECO, RADIO MAENDELEO JULIZHA et IBGDH a déployé 450 observateurs, notamment 45 dans le Haut-Katanga, 45 au Kasai oriental, 180 à Kinshasa, 45 au Kwilu, 90 au Sud-Kivu et 45 observateurs au Nord-Kivu.

Grâce Guka