La commission électorale nationale indépendante s’est illustrée ces derniers jours, dans le cadre du quatrième processus électoral de la RDC, par un point tapé sur la table. Huit dizaine de candidats députés ont été invalidés pour des infractions entravant notamment les opérations de vote.
En plus, les élections législatives nationales et provinciales, y compris celle des conseillers communaux, ont été annulées dans deux circonscriptions qui sont Masimanimba dans la province du Kwilu et Yakoma dans la province du Nord-Ubangi.
Sans préjudice des conclusions des enquêtes en cours dans les circonscriptions de Budjala (Province du Sud-Ubangi), de Bomongo et de Makanza (Province de l'Equateur), les suffrages obtenus par 82 candidats aux élections législatives, provinciales et communales ont été annulés.
Parmi ces candidats, il y a entre autres Evariste Boshab, Victorine Lwese, Sam Bokolombe, Monalux Pauline, Antoinette Kipulu, Mabaya Gizi, Kin Kiey Mulumba, Dider Manzenga, Charles Mbuta Muntu, Gaby Manbengi, Yannick Ngandu, Jeannot Binanu, Nsasa Marie Nelly, Tatiana Pembe, Gentiny Ngobila , Colette Tshomba, Nsingi Pululu ou encore Willy Bakonga.
Les griefs à leurs charges sont notamment fraude, corruption, détention illégale des DEV, vandalisme des matériels électoraux et intimidation des agents électoraux. Parmi ceux qui sont frappés, il y a 3 ministres en fonction, 6 sénateurs, 3 députés, 5 gouverneurs de province et 2 mandataires publics.
Pour Dénis Kadima, le président de la CENI, l’importance que la centrale électorale accorde aux conclusions de cette commission d’enquête est la raison du report de la publication des résultats provisoires des élections législatives, initialement prévue le 3 janvier dernier.