Le département d'État américain a honoré mercredi Jean Claude Mputu Ingole, Directeur Adjoint de Resource Matters et porte-parole de la coalition "Le Congo n’est pas à Vendre", en le désignant comme l'un des plus fervents défenseurs mondiaux dans la lutte contre la corruption. Cette reconnaissance a été décernée à l'occasion de la Journée internationale de lutte contre la corruption.
Ce prestigieux prix, attribué par le Bureau des affaires internationales de lutte contre les stupéfiants et le crime, récompense son « leadership exceptionnel, son courage indomptable et l'impact considérable qu'il a eu dans la prévention, la dénonciation et la lutte contre la corruption en République Démocratique du Congo », a rapporté Resource Matters dans un communiqué officiel.
La corruption, dont les effets aggravent la pauvreté et nourrissent l'injustice, est perçue comme un obstacle majeur au développement et à la prospérité financière de la population congolaise, selon Resource Matters. Elle affecte profondément la vie quotidienne des citoyens à travers divers domaines.
En étroite collaboration avec les organisations membres de la coalition "Le Congo n’est pas à Vendre (CNPAV)", Resource Matters a souligné leur engagement infatigable pour que les révélations sur la corruption soient suivies d'enquêtes judiciaires, non seulement au sein du Congo, mais également à l'échelle internationale. Leur objectif est de cibler les individus, les entreprises, les comptes bancaires et les biens acquis illicitement par des actes de détournement et de corruption.
Jean Claude Mputu, honoré par le département d'État américain, est reconnu comme un activiste anti-corruption de longue date, jouant un rôle prépondérant dans cette lutte. Ce prix symbolique souligne les années de dévouement et d'efforts collectifs déployés dans la lutte contre la corruption au Congo et en Afrique. Il témoigne également des risques parfois encourus, incluant des menaces physiques et judiciaires, dans cette lutte pour la transparence et l'éthique.
Ce titre honore non seulement Jean Claude Mputu, mais renforce également la crédibilité des organisations impliquées dans la lutte contre la corruption, propageant ainsi leur légitimité et leur impact dans la dénonciation des pratiques corrompues.