Au cœur de l’Afrique, la République démocratique du Congo (RDC) se trouve confrontée à une série de massacres qualifiés d'« holocaustes » tout au long de son histoire. Parmi les plus tragiques figurent ceux perpétrés sous le règne de Léopold II, ancien roi des Belges, ayant abouti à plusieurs millions de morts en l'espace de 10 ans. Ces faits sanglants sont exposés dans un ouvrage récent, intitulé « Le Congo, Terre promise, Proie des holocaustes. Les croisades antisémites dans la Forêt du Midi », publié par les éditions El Elyon.
Les auteurs de cet ouvrage avancent une théorie audacieuse, affirmant que ces holocaustes au Congo relèvent des croisades antisémites, visant à exterminer les descendants de Sem, fils de Noé, personnage clé dans le récit biblique du déluge. Selon leur perspective, l'Afrique subsaharienne, en particulier la RDC, serait sémite, alimentant ainsi le désir des khazars, des Blancs convertis au judaïsme, et de leurs alliés occidentaux, de détruire cette population dans le cadre de ce qu'ils nomment la « théorie du remplacement ».
Cet ouvrage bouscule également la croyance biblique occidentale, réfutant l’idée que la terre promise par Dieu à Abraham se trouve en Canaan, soit l'actuelle Palestine déchirée par les conflits.
Pour étayer ces affirmations, les auteurs se basent sur des fondements épistémologiques inédits, révélant une perspective singulière sur cette terre ancestrale.
Pour en apprendre davantage sur cette vision controversée, Bruno Nsaka s'est entretenu avec Mukendi Kalhàlà wa Ntiita, historien, égyptologue, linguiste et coauteur de cette œuvre novatrice, ayant exploré le symbolisme et la dimension descriptive des langues bantoues." Suivez ci-dessous.