Le leader de l’ECiDé, Martin Fayulu, a trouvé la raison pour déposer sa candidature à la présidence de la République en prévision de l’élection prévue en décembre 2023. Alors qu’il conteste le processus électoral mené par la CENI notamment en ce qui concerne l’audit externe du fichier électoral, M. Fayulu avait demandé à ses partisans de ne pas déposer de candidatures à tous les niveaux.
Samedi 30 septembre, contre toute attente, il a annoncé sa candidature, indiquant qu’il faut dorénavant se pencher sur la surveillance des élections pour obtenir la transparence des élections et ce, après que cela n’a pas été possible avec l’audit du fichier électoral.
La centrale électorale avait déjà répondu à cette préoccupation, soulignant que l’audit externe n’est pas une exigence légale mais plutôt une activité calendaire retenue dans son plan d'actions et ne peut être réalisé à nouveau que sur un argumentaire solide.
En juillet dernier, Fayulu qui dénonce une “fraude électorale” en perspective, annonçait une campagne de mobilisation pour préparer le peuple à l’utilisation de l’article 64 de la constitution, lequel stipule, dans alinéa premier, que tout Congolais a le droit de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la constitution.