Martin Fayulu: « L’ONU doit prendre des mesures aussi radicales que décisives afin de retirer la MONUSCO et envoyer une autre mission avec des forces combattantes pour restaurer la paix au Congo »

ACTUALITE.CD

Le candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle en République Démocratique du Congo (RDC), Martin Fayulu, a lancé un appel urgent à la communauté internationale pour une nouvelle mission de paix dans le pays, à la suite des récents événements tragiques à Goma et dans les régions avoisinantes.

Le mercredi 30 août dernier, le peuple congolais a été témoin d'atrocités choquantes perpétrées à Goma, où des manifestations pacifiques ont été violemment réprimées, causant la perte tragique de nombreuses vies. Fayulu a vivement condamné ces actes de violence, déclarant que "le mercredi 30 août 2023 est un jour que nous n'oublierons jamais."

Dans un communiqué adressé à la nation, Martin Fayulu a exprimé son indignation face à ces violences, soulignant que cette fois-ci, ce ne sont pas seulement les groupes armés et les agresseurs rwandais qui sont en cause, mais également les militaires de la garde républicaine congolaise. "Le peuple congolais est en danger de mort," a-t-il averti.

Fayulu a appelé le Conseil de Sécurité des Nations Unies à prendre des mesures énergiques pour restaurer la paix en RDC. Il a insisté sur la nécessité de retirer la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation au Congo (MONUSCO) et de la remplacer par une nouvelle mission dotée de forces combattantes. Cette proposition intervient alors que le gouvernement congolais a récemment sollicité un retrait anticipé de la MONUSCO, une demande qui soulève des préoccupations quant à la sécurité et à la stabilité dans la région.

Martin Fayulu a également appelé à la sortie des éléments de l'East Africa Community du sol congolais, affirmant que certains de ses membres contribuent à la déstabilisation de la RDC.

Dans un contexte où la RDC demande un retrait anticipé de la MONUSCO, les appels de Martin Fayulu en faveur d'une nouvelle mission de paix avec des forces combattantes soulignent la gravité de la situation sécuritaire dans le pays. Les manifestations massives à Goma et les pertes humaines tragiques ont ravivé les préoccupations quant à la stabilité de la région.

La demande de retrait anticipé de la MONUSCO par le gouvernement congolais suscite des interrogations quant à la manière dont la communauté internationale réagira à cette situation complexe, où la pression populaire et la souveraineté nationale s'entremêlent dans un contexte politique tendu.