Sit in de l'opposition à Kinshasa : Nous allons intensifier nos actions, parce que nous voulons les élections crédibles, transparentes et démocratiques (Seth Kikuni)

Photo d'illustration
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Seth Kikuni, candidat annoncé à présidentielle prévue en décembre 2023, et président du parti politique " Piste pour l'émergence"  était aussi présent à quelques mètres du siège de la CENI aux côtés Matata Ponyo, Martin Fayulu, Moise Katumbi et Delly Sesanga où ces leader de l'opposition étaient bloqué par la police, afin de ne pas arriver devant la CENI pour manifester. L'opposition dénonce la composition de la CENI, qu'elle qualifie d'être à la solde de Félix Tshisekedi qui prépare une tricherie à l'élection de 2023.

" Le sit in d'aujourd'hui s'inscrit dans la continuité des revendications de l'opposition depuis plus de 3 ans aujourd'hui. Nous avons seulement décidé d'intensifier nos actions, parce que toute l'opposition veut des bonnes élections. Nous voulons des élections libres, crédibles et transparentes, parce que nous avons promis à la population congolaise que 2018 ne se répétera pas. Avec ce que nous avons connu aujourd'hui, la répression, le blocage, nous avons compris que nous avons en face de nous, des gens qui préparent la tricherie, des gens qui aiment la violence. Leur refus d'aujourd'hui affermi notre détermination et je peux vous confirmer que Félix Tshisekedi n'aura pas gain de cause même pas en rêve", a déclaré à ACTUALITE.CD Seth Kikuni 

Le vice gouverneur de la ville de Kinshasa, Gecoco Mulumba avait interdit ce sit in de l'opposition et la police avait déployé un nombre impressionnant des ses éléments pour barricader plusieurs entrées dans la commune de la Gombe et empêcher à l'opposition d'atteindre le siège de la centrale électorale.

La veille, Peter Kazadi Kankonde, vice-Premier ministre et ministre de l'Intérieur, de la Sécurité et des Affaires coutumières, avait affirmé que son gouvernement ne reculera pas devant « le chantage » de l’opposition. Déjà l’hôtel de ville de Kinshasa avait interdit cette manifestation précisant que le boulevard du 30 juin est considéré comme une zone neutre, c’est-à-dire interdite aux manifestations politiques.

Ivan Kasongo