RDC: ADF, Nyatura et Mai-Mai, principaux auteurs des violences sexuelles 

Illustration/Ph. ACTUALITE.CD

Le Bureau Conjoint des Nations Unies pour les Droits de l'Homme (BCNUDH) en République démocratique du Congo (RDC) a publié les principales statistiques pour le mois de janvier. Il constate une diminution des cas de violence sexuelle dans l’Est du pays.

Au cours du mois en revue, les cas de violences sexuelles liées au conflit sur des victimes adultes ont montré une diminution par rapport au mois précédent, avec 42 femmes victimes contre 75 au mois de décembre 2022. 

Vingt-six de ces victimes étaient attribuées à des membres de groupes armés, notamment les ADF (18 victimes), les factions Nyatura (quatre victimes), différents groupes Maï-Maï (trois victimes) et la CODECO (une victime). 

Les agents de l’Etat ont quant à eux commis 16 cas de violences sexuelles, attribuables à des militaires des FARDC (15 victimes) et des agents de la PNC (une victime).

Au cours du mois de janvier 2023, le BCNUDH a documenté 454 violations et atteintes aux droits de l’homme sur tout le territoire de la République démocratique du Congo, soit une hausse de 14% par rapport au mois de décembre 2022 (390 violations). Cette augmentation est due à la persistance du conflit dans les territoires de Beni, de Masisi et de Rutshuru ainsi que des attaques persistantes des groupes armés Zaïre et Coopérative de développement du Congo (CODECO) dans la province de l’Ituri.

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