Sommet extraordinaire ce samedi à Bujumbura sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC et les tensions Kinshasa-Kigali

Evariste Ndayishimiye et Félix Tshisekedi
Evariste Ndayishimiye et Félix Tshisekedi

Évariste Ndayishimiye, président du Burundi et président en exercice de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est (EAC) a convoqué pour ce samedi une réunion extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC et les tensions persistantes entre Kinshasa et Kigali. Presque tous les dirigeants de la région ont confirmé leur participation, jusque-là. Cependant, Salva Kiir Mayardit, devrait s’absenter suite à la visite du Pape François au Soudan du Sud dès ce vendredi soir. Côté Kinshasa, Félix Tshisekedi sera bel et bien présent, d’après son cabinet. Une équipe d’avance est déjà présente dans la capitale burundaise à cet effet. La partie rwandaise devrait également être présente au plus haut niveau d’après les sources de ACTUALITE.CD. 

Ce sommet intervient quatre jours après l’expulsion de trois officiers rwandais déployés dans le cadre du commandement de la force régionale de cette organisation sous-régionale. Kinshasa expliquait cette décision par des raisons sécuritaires. Ce qui agace le secrétariat exécutif de l’EAC qui a adressé une correspondance dans ce sens à Christophe Lutundula.

La tension est montée d’un cran entre Kinshasa et Kigali ces dernières semaines, il y a une semaine, s’exprimant devant le parlement de son pays, Vincent Biruta, chef de la diplomatie rwandaise, interprétant les propos de Félix Tshisekedi, disait qu’il était convaincu que le président Congolais travailler pour renverser le pouvoir de Kigali à travers d’après lui, une collaboration entre les FDLR et les FARDC.

Le 1er février, Vincent Biruta s’est entretenu avec la secrétaire d'État adjointe américaine Wendy Sherman. La diplomate américaine a souligné le soutien des États-Unis à la médiation régionale sur l'est de la RDC et au dialogue mené par l'Angola et la Communauté d'Afrique de l'Est et a insisté sur l'importance de l'action de toutes les parties pour mettre fin au conflit militaire et accélérer le processus politique.