Les cadres de différentes structures de la société civile de la RDC, notamment l’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ), la nouvelle société civile congolaise (NSCC) et le panel des experts de la société civile, désapprouvent la récente proposition du procureur général près la Cour de cassation sur l'alourdissement des peines pour offense au chef de l'État. Ce dernier l’avait soulevé lors de la rentrée judiciaire exercice 2022-2023, qui a eu lieu samedi 15 octobre dernier.
Ces acteurs qualifient cette démarche de contre productive pour la gestion de l'actuel régime.
« Cette proposition est une proposition qui a beaucoup de conséquences négatives sur la démocratie notamment en ce qui concerne la liberté d'expression mais aussi risque de ternir l'image de la justice congolaise. Au-delà de tout, cela risque d'amener le chef de l'État dans une position de dictature. En ce moment, la justice au lieu d'être un mécanisme de développement et qui permet à la population de s'exprimer comme il se doit, va maintenant devenir un instrument de répression et donc quiconque pour émettre un avis non seulement sur la gestion de la république et le comportement des hommes politiques sera assimilé à l'outrage », a expliqué Dieudonné Mushagalusha, coordonnateur du panel des experts de la société civile du Congo dans une interview accordée à ACTUALITE.CD.
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