Mboso: « la corruption et le blanchiment des capitaux sont des fléaux qui entravent la croissance économique et mettent en mal la gouvernance dans notre pays »

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Dollars américains. Ph. ACTUALITE.CD

« Des échanges avec nos compatriotes, il ressort que les Congolais attendent de leur classe politique dont leurs Elus, l’examen et l’adoption des lois et un budget qui ont un impact réel sur leur vécu quotidien », a dit Christophe Mboso Nkodia Mpuanga, ouvrant la session parlementaire du mois de septembre à l’Assemblée nationale. Selon la Banque Mondiale, la RDC est l'une des cinq nations les plus pauvres de la planète. Environ 73 % de la population du pays — soit 60 millions de personnes — vivraient avec moins de 1,90 dollar par jour. Concrètement, près d'une personne sur six en situation d'extrême pauvreté en Afrique subsaharienne vit en RDC, toujours selon l’organisation.

Le même constat est fait par le président de la chambre basse du parlement: « Nos compatriotes, dont la grande majorité est encore confrontée aux besoins existentiels, se préoccupent plus des problèmes liés à la sécurité alimentaire, à la santé, à l’éducation, à l’accès à l’eau potable et à l’électricité, à la sécurité, à la qualité des infrastructures de base, à l’amélioration du climat des affaires et à la lutte contre la corruption, la criminalité organisée dont le blanchiment des capitaux ».

Et selon lui, l’une des causes principales de cette situation est connue: la corruption.

« Comme je n’ai cessé de le rappeler, la corruption et le blanchiment des capitaux sont des fléaux qui entravent la croissance économique et mettent en mal la gouvernance dans notre pays. Ils constituent des menaces contre la paix, la sécurité, la stabilité des institutions, le système financier international et national, ainsi que les valeurs démocratiques ».

Et d’ajouter:

« Ils faussent les règles des marchés. Ils privent le Trésor public des ressources financières nécessaires à la mise en œuvre des actions prioritaires pour le développement durable de notre pays et du social des Congolais ».

Christophe Mboso Nkodia Mpuanga a annoncé jeudi que l’Assemblée nationale poursuivra pendant cette session l’examen de la proposition de loi modifiant et complétant le Décret du 30 janvier 1940 portant Code pénal en vue de renforcer les dispositions répressives contre la corruption.

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