Climat: Félix Tshisekedi est à Rotterdam pour participer au Sommet sur l'adaptation en Afrique

Félix Tshisekedi à Rotterdam
Félix Tshisekedi à Rotterdam

Félix Tshisekedi est arrivé à Rotterdam (Pays-Bas) pour participer au Sommet sur l’adaptation en Afrique. Ces assises marqueront une étape importante en vue de la COP 27 qui se déroulera à Sharm El-Sheikh (Egypte) en novembre 2022 et dont Kinshasa accueille les travaux préparatoires.

A Rotterdam, les dirigeants présents vont axer leurs travaux sur la mobilisation des fonds afin d’accélérer la mise en œuvre de mesures d’adaptation en Afrique par le canal du programme d’accélération de l’adaptation en Afrique (AAAP). Ce programme a été élaboré par la Banque africaine de développement et le Global Center on Adaptation (GCA) et vise à recueillir 25 milliards de dollars d’ici 2025 pour mettre en œuvre, élargir et accélérer l’adaptation climatique sur le continent africain.

L’AAAP travaille sur quatre piliers interconnectés pour obtenir des résultats transformationnels : les technologies numériques intelligentes face au climat pour l’agriculture et la sécurité alimentaire ; l’accélérateur de résilience des infrastructures africaines ; l’autonomisation des jeunes pour l’entrepreneuriat et la création d’emplois dans l’adaptation au climat et la résilience et les initiatives financières innovantes pour l’Afrique.

À ce jour, l’AAAP a rapidement généré un impact à grande échelle en intégrant l’adaptation dans des projets d’une valeur de plus de 3 milliards de dollars.

Cependant, selon un rapport du Global Center on Adaptation (GCA), en 2019 et 2020, une somme estimée à 11,4 milliards de dollars aurait été allouée au financement de l’adaptation climatique en Afrique, dont plus de 97 % proviennent d’acteurs publics et moins de 3 % d’acteurs du secteur privé. Cette somme est largement inférieure aux 52,7 milliards de dollars par an d’ici 2030 estimés nécessaires pour les pays africains.

En clair, le financement cumulé de l’adaptation prévu avant 2030 représentera moins d’un quart des besoins estimés par les pays africains dans leurs contributions déterminées au niveau national (CDN).

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