Santé : Jean-Jacques Mbungani croit qu’avec l’engagement de tous, la RDC pourra se mettre en ordre utile pour atteindre l’objectif d’élimination des hépatites virales B et C

Le ministre de la santé Jean Jacques Mbungani après son audition au Sénat
Le ministre de la santé Jean Jacques Mbungani après son audition au Sénat

Le monde célèbre ce jeudi 28 juillet, la 12ème édition de la journée internationale de lutte contre les hépatites, sous le thème « rapprocher de l’offre de soins de l’hépatite des établissements de santé primaires et des communautés afin que les personnes aient un meilleur accès au traitement et aux soins quel que soit le type d’hépatite dont elles sont atteintes ».

Selon le ministre congolais de la santé, les hépatites virales en général et plus particulièrement les hépatites B et C restent un problème de santé publique, dans le monde, en Afrique et en République Démocratique du Congo.

« En RDC, les données disponibles sur les hépatites au sein de la population indiquent que les hépatites B et C sont présentes dans l’ensemble du pays et constituent une priorité de santé publique. La RDC, notre pays, a une vision claire de la lutte contre les hépatites telle que voulu par le chef de l’Etat, à savoir l’augmentation de la couverture de diagnostic et de la prise en charge ainsi que la réduction des coûts des interventions liées à cette maladie. Dans cette optique, le ministère de la santé publique, hygiène et prévention, s’est doté depuis cette année 2022 d’une politique, d’un plan stratégique et des directives techniques claires de lutte contre les hépatites », a dit le ministre Jean-Jacques Mbungani.

Selon l’OMS, chaque année, on enregistre dans le monde en moyenne :1 100 000 (un million cent mille) décès causés par les hépatites B et C ; 9 400 000 (neuf million quatre cent mille) personnes sont sous traitement contre une infection chronique par le virus de l’hépatite C ; 10 pourcentage des cas d’infection chronique par le virus de l’hépatite B sont diagnostiqués et 22 pourcentage d’entre eux sont traités ; 42 pourcentage des enfants dans le monde bénéficient de la dose de naissance du vaccin contre l’hépatite B.

On ne saura parvenir à l’élimination des hépatites d’ici 2030 sans interventions de santé publique fortes et coordonnées, avec une participation communautaire optimale en matière de prévention et de traitement dans le cadre de la couverture sanitaire universelle.

« Nous sommes convaincus qu’avec l’engagement de tout le monde, le pays pourra se mettre en ordre utile vers l’atteinte de l’objectif d’élimination des hépatites virales B et C en tant que menace grave de santé publique, d’ici 2030 », a ajouté le ministre.

Le ministre Mbungani a remercié les partenaires techniques et financiers et la société civile pour leur engagement inlassable à leurs côtés dans cette lutte. Il les appelle à accorder une attention particulière et prioritaire plus accrue aux hépatites et à œuvrer pour promouvoir un renforcement du partenariat public-privé pour une meilleure synergie d’action.

Thérèse Ntumba