Journée mondiale sans Tabac : la RDC veut notamment installer des espaces non-fumeurs sur toute son étendue

Ph/actualite.cd

Le monde célèbre, ce mardi 31 mai, la Journée mondiale sans Tabac sous le thème « Le tabac : une menace pour notre environnement ».

À cette occasion, le ministre de la santé publique, hygiène et prévention, Jean-Jacques Mbungani, a affirmé que plusieurs actions de santé publique sont mises en place par le gouvernement afin de limiter la consommation du tabac en RDC.   

« Les actions sont telles que : l’accélération de la signature de l’arrêté interministériel portant fixation de taux des droits, taxes et redevances à percevoir à l’initiative du ministère de la santé dans le domaine de la toxicomanie sur les produits du tabac et de ses dérivés en RDC ; l’accélération de l’adoption d’une loi autorisant la ratification du Protocole pour éliminer le commerce illicite des produits du tabac ; et l’installation des Espaces Non-Fumeurs sur toute l’étendue de la République », a dit le Dr Mbungani dans une déclaration.

Le ministre Mbungani appelle également à chacun de préserver l’intérêt collectif, de sensibiliser les consommateurs à l’arrêt pour ceux qui le peuvent par eux-mêmes ; et pour ceux qui ne le peuvent pas, les encourager à se faire aider par des médecins au moyen de sevrage efficace.

Selon l’OMS, le tabagisme est la première cause de « mortalité évitable » dans le monde. En effet, plus de 7 millions de personnes meurent à cause du tabac. Ces personnes sont constituées des consommateurs, d’anciens consommateurs et des non-fumeurs exposés à la fumée de tabac, communément appelés « fumeurs passifs ». Il est regrettable de noter que la moitié des consommateurs réguliers actuels de tabac mourront demain d’une maladie liée au tabagisme.

Chaque année, environ 3,5 millions d’hectares de terres sont détruits pour y cultiver du tabac. La culture du tabac contribue à la déforestation, surtout dans le monde en développement. L’abattage des forêts pour y planter du tabac provoque une dégradation des sols et une baisse des rendements, c’est-à-dire la capacité du sol à accueillir d’autres plantes ou cultures. 

Thérèse Ntumba