Réforme électorale : les forces politiques et sociales annoncent un sit-in le vendredi 6 mai prochain devant le Palais du peuple pour exiger un consensus

Liste d'électeurs affichée devant un bureau de vote lors des élections de 2018
Liste d'électeurs affichée devant un bureau de vote lors des élections de 2018

Le Conseil de l'apostolat des laïcs catholiques du Congo (CALCC), le ministère des laïcs protestants (MILAPRO) et d'autres forces politiques et sociales notamment la coalition Lamuka et le Front commun pour le Congo (FCC), projettent un sit-in le 6 mai prochain au Palais du peuple afin d’exiger le consensus autour des réformes électorales dans un cadre paritaire. 

Ces forces politiques et sociales accusent le pouvoir en place de vouloir se " maintenir au moyen de la fraude électorale". 

" Constatant que le pouvoir en place poursuit sans désemparer, et, sur fond des violations intentionnelles de la constitution et de lois de la République, sa funeste posture déclinée sous la forme d'une succession des faits accomplis (Cour Constitutionnelle, Majorité Parlementaire, CENI,..) cherchant à tout prix à se maintenir au pouvoir au moyen de la fraude électorale ou soit d'un glissement ; Vu l'impératif d'améliorer les conditions et cadre de vie de la population, de doter le pays des institutions légitimes grâce aux élections de 2023 que nous voulons tous crédibles, impartiales, transparentes et apaisées. Par conséquent, les forces sociales et politiques organisent un sit-in devant le Palais du Peuple le vendredi 6 mai 2022 et appellent la population congolaise à la mobilisation totale pour barrer la route au passage en force sur les réformes électorales ", dit le communiqué des laïcs catholiques et protestants. 

Depuis le début de l’examen de la proposition de loi électorale à l’Assemblée nationale, des appels à un dialogue en vue d’un consensus autour de la réforme de cette loi se multiplient notamment de la part du FCC dont la majorité de députés refusent jusque-là de prendre part à la plénière. Le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, insiste, quant à lui, que tout se fera dans le cadre institutionnel et pas en dehors. 

Ivan Kasongo