Kasaï-Katanga : des autorités traditionnelles réunies autour de Tshisekedi pour envisager des voies de sortie aux tensions communautaires

Les chefs traditionnels des espaces Kasaï et Katanga
Les chefs traditionnels des espaces Kasaï et Katanga face à Félix Tshisekedi

Le Président de la République, Félix Tshisekedi, a réuni ce jeudi 28 avril dans la soirée, les autorités traditionnelles des espaces Kasaï et Katanga. L’échange a tourné autour des solutions à envisager pour une cohabitation pacifique entre les deux communautés.

Les autorités traditionnelles de l'espace Grand Katanga avec, à leur tête le président de leur communauté, le chef Sakumuna Ndundu, ont présenté au chef de l'Etat leurs doléances relatives au comportement de quelques membres de la communauté Grand Kasaï qui vivent au Katanga. A leur en croire, ces autorités traditionnelles se caractérisent par le refus d'intégration et le non-respect des us et coutumes locaux.

Quant au chef de la délégation des autorités traditionnelles de l'espace Kasaï, celui-ci a expliqué que les deux communautés ont toujours vécu en parfaite harmonie depuis des décennies. Le Grand chef Lembalemba, citant des fils du Kasaï qui ont occupé de postes de présidents délégués généraux de grandes entreprises au Katanga a, quant à lui, stigmatisé quelques égarements, ces jours, notamment des conducteurs des taxis-motos. Il a aussi salué, d’après lui, la sagesse du président de la République pour son implication personnelle dans la recherche des voies et moyens susceptibles de trouver des solutions durables à la cohabitation pacifique entre les deux communautés.

Félix Antoine Tshisekedi est arrivé à Lubumbashi mercredi dans la soirée. Il devra, sauf imprévu, clôturer les assises de la table ronde sur la cohabitation pacifique entre les deux espaces ce samedi. Ces assises, qui réunissent depuis une semaine les délégués de l'espace Kasaï et ceux du Katanga, à Lubumbashi, devraient accoucher des résolutions pour répondre aux attentes, celles de créer la paix et l'unité face aux tensions entre les deux communautés.

José MUKENDI