Violence sur les militants de l’ECIDE: le BCNUDH condamne et attend des sanctions contre les auteurs de ces faits

Un militant de l’ECIDE pendant la manifestation
Un militant de l’ECIDE pendant la manifestation

Le Bureau Conjoint des Nations Unies pour les Droits de l'Homme (BCNUDH) « condamne l’usage excessif et inopportun de la force par les agents de maintien de l’ordre lors de la dispersion des militants de l’ECIDE alors que ces derniers manifestaient pacifiquement aux alentours du palais du peuple ». 

Des informations concordantes font était de plusieurs blessés graves et de l’arrestation de plusieurs personnes. « Le siège de ce parti a également été vandalisé », note le BCNUDH qui rappelle que les manifestations publiques pacifiques, même lorsque celles ci n’ont pas été notifiées aux autorités conformément à la constitution ne sauraient être dispersées violemment. 

« Le droit à l’intégrité physique doit en tout temps être protégé et les civils interpellés traités dignement », ajoute le BCNUDH qui appelle aussi les militants des partis politiques à respecter les procédures en vigueur en matière de manifestations publiques, à privilégier le dialogue et à respecter les instructions des forces de l’ordre. 

Le BCNUDH invite ainsi les autorités judiciaires et de contrôle du comportement des forces de l’ordre à ouvrir une enquête en vue de tirer les leçons « de ces tristes événements et de traduire les responsables des violations des droits de l’homme devant les instances compétentes ». 

Ce bureau de l’ONU rappelle aussi qu’à l’approche des échéances électorales, « il est plus que jamais nécessaire de rendre effectif les lois garantissant la liberté de manifestation pacifique et encadrant son exercice ».