Communication
Les attaques croisées dont fait l'objet le Ministre des Hydrocarbures est selon nos sources l'arbre qui cache la forêt. Dans sa fougue de réformer le secteur, le jeune Ministre a touché des intérêts et bousculé par sa politique de transparence l'opacité qui profitait à plusieurs. Par ailleurs à l'aube des grands enjeux qui pointent à l'horizon des mains noires tentent de manipuler l'opinion pour l'éviction de l'un des plus dynamiques des Warriors du Chef de l'Etat.
<< Il est clair que le Ministre des Hydrocarbures a botté dans une ruche pleine de miel e t cela agace les abeilles habitués à thésauriser pour eux un patrimoine national. Son patriotisme ne plaît pas à tout le monde et il doit se montrer prudent », fait savoir un fonctionnaire du Ministère qui préfère garder l'anonymat.
Depuis son arrivée à ce ministère stratégique qui pratiquait la discrétion la plus totale, Didier Budimbu a fait bouger les lignes et sorti celui de l'anonymat :« Il a entre autres pris la décision de retirer à Dan Gertler les permis deux blocs pétroliers permettant au pays de récupérer des actifs évalués à 3 milliards de barils de Pétrole. Il s'est ainsi mis à dos un ennemi puissant », poursuit notre source.
Du côté de la Société National des Hydrocarbures (SONAHYDROC) pour laquelle il a obtenu de la Banque UBA une ligne de 130 millions de dollars pour sa restructuration, son empathie et son efficacité sont appréciés fait savoir un haut cadre: « C'est le premier ministre que qui écoute les projets et fait confiance aux agents de la Société na tionale. Ce qui permet de faire rapidement avancer les dossiers. Par exemple, cela fait cinq ans que les dossiers de l'appel d'offre des blocs pétroliers étaient rangés dans les tiroirs. Il faut maintenant la transparence dans le processus qui va suivre ». Les adversaires politiques qui rodent dans les plus hauts cercles du pouvoir figurent aussi parmi ceux qui par convoitise veulent la tête de Budimbu. Selon plusieurs proches, ce dernier est habitué à l'adversité et demeure droit dans ses bottes.
MANZAKA EBENDE