Les plateformes et associations de la société civile regroupées au sein de l'initiative pour les réformes, la réussite et la viabilité électorale (IREVE) ont, ce vendredi 1er avril, rendu public leur plaidoyer pour les réformes électorales consensuelles et inclusives en perspective des élections programmées de 2023.
Cette structure encourage toutes les parties prenantes à prendre la mesure des obstacles soulevés par la CENI et y donner une suite favorable. Ces contraintes sont liées au retard du temps perdu, à la volonté politique, au financement du processus électoral, aux réformes du cadre légal, à la mutualisation, à la sécurité et à la santé publique.
Elle rappelle qu' un "glissement électoral est un danger pour les acquis de l'alternance obtenus en 2018 et les conséquences seraient tácheuses".
"Non à la révision constitutionnelle et ce, conformément à l'article 219 de la loi fondamentale. A ce sujet, l'idéal des réformes voulues liées ou mode des scrutins de l'élection présidentielle à deux tours, l'élargissement du corps électoral des sénateurs et des gouverneurs est de haute utilité mais de nature à nous emmener au-delà du délai constitutionnel imparti. Les élections locales sont de haute portée pour asseoir la démocratie à la base et constitue le socle de la gouvernance participative et du développement participatif local qui donnent plus des opportunités aux femmes et aux jeunes dans l'inclusion au processus électoral, IREVE appelle le gouvernement et le parlement à lever une option claire sur la rationalisation de la décentralisation en tout réalisme et objectivité et en informer la population", a déclaré IREVE.
Par ailleurs, IREVE martèle sur la prise en compte de 30% dans les listes pour les femmes et personnes vivant avec Handicap.
"L'inclusion des femmes femmes conformément à l'article 14 de la constitution ainsi que des jeunes. des personnes vivant avec Handicap et des peuples autochtones à une hauteur de plus de 30% des listes des candidatures et dans le respect des instruments juridiques internationaux et nationaux est une condition à atteindre dans les réformes électorales. La révision du système de quota et des sièges réservés sont des mécanismes très encouragés. Les partis politiques ayant atteint ce niveau de performance devraient être encouragés", a-t-elle martelé.
A en croire IREVE, la mutualisation et l'identification des congolais résident à l'étranger sont de nature à retarder les élections de 2023 tout en constatant que l'opérationnel des activités liées à l'actualisation de la cartographie électorale a pris du retard.
IREVE vise comme objectifs : à contribuer à un processus de réformes électorales réussi, contribuer à la promotion d'un dialogue inclusif et transparent du processus électoral, contribuer à une éducation civique et électorale participative efficace, faciliter la participation citoyenne des jeunes, des femmes et des personnes vivants avec handicap dans le processus de réforme et proposer des réformes pour la stabilisation du cadre légal électoral afin de promouvoir la et la concorde autour du processus électoral.
Fonseca MANSIANGA