Destitution de Jean-Marie Kalumba: “nous sommes très heureux d'avoir répondu aux attentes de notre peuple qui ne trouvait pas son compte”, dit le député Auguy Kalonji

Jean-Marie Kalumba, ministre de l'économie destitué
Jean-Marie Kalumba, ministre de l'économie destitué

Le député national Auguy Kalonji s'est réjoui mercredi 30 mars 2022 de la destitution de Jean-Marie Kalumba, ministère de l'économie nationale. Il estime qu'avec sa chute, les élus nationaux ont concrétisé une des demandes de la population qui voulait son départ de ce ministère à cause de la hausse des prix des biens de première nécessité sur le marché.

L'élu de Tshangu dans la ville de Kinshasa affirme que le départ de ce membre de l'union sacrée au gouvernement servira de leçon aux autres ministres. 

“Nous sommes très heureux d'avoir fait notre part, d'avoir répondu aux attentes de notre peuple qui nous avait demandé de déchoir le ministre de l'économie nationale, pourquoi ? Tout simplement parce que le peuple ne trouvait pas son compte dans son secteur. Allez-y sur le marché les prix des denrées alimentaires ont galopé d'une manière inexplicable. Nous sommes très satisfaits qu'un membre de notre famille politique soit parti, ça va servir de leçon à ceux qui ne sont pas prêts à servir le peuple, qu'ils comprennent qu'être à l'Union sacrée n'est pas une carte blanche”, a déclaré Auguy Kalonji à l'issue de la plénière consacrée à l'examen de la motion.

D'autres membres du gouvernement sont-ils visés ? 

“Il n'y a pas un cahier où nous avons écrit tel ou tel autre ministre mais celui qui ne va pas bien se comporter, va passer par cet exercice mais si les choses avancent bien, on a pas intérêt à le faire. Nous allons les accompagner là où ils ont trébuché pour pouvoir bien faire. Notre objectif c'est qu'ils servent le peuple congolais”, a-t-il répondu.

Plus de 60 députés nationaux avaient signé et déposé une motion au bureau de l'Assemblée nationale contre le ministre de l'économie nationale Jean-Marie Kalumba Yuma. Ils lui reprochent plusieurs griefs notamment la flambée des prix des biens de première nécessité et le dossier de l'exportation des tonnes de chinchards provenant de la  Namibie.

C’est pour la première fois de l'histoire en cette troisième république de voir l'Assemblée nationale organe Suprême de contrôle faire tomber un membre du gouvernement central.