RDC: le Conseil de sécurité demande aux FARDC, à la MONUSCO et à la FIB de mener des opérations conjointes plus fréquentes et effectives

Les FARDC et les casques bleus malawites en patrouille dans le territoire de Beni
Les FARDC et les casques bleus malawites en patrouille dans le territoire de Beni

Le conseil de sécurité de l’ONU encourage la mise en commun des efforts pour lutter contre l’insécurité de l’ONU. Prolongeant le mandat de la MONUSCO lundi, il a demandé que « les forces de sécurité congolaises et la MONUSCO ainsi que sa brigade d’intervention mènent des opérations conjointes plus fréquentes et effectives, qui soient le fruit d’activités de planification conjointes et de coopération tactique, conformément au mandat de la MONUSCO et de manière strictement conforme à la politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme ». 

Tous ces efforts, précise le conseil,  c’est pour « veiller à ce que tous les efforts possibles soient faits pour dissuader et empêcher les groupes armés d’agir ou intervenir pour mettre fin à leurs actes, et souligne que ces opérations, unilatérales ou conjointes, doivent toutes être conduites dans le strict respect du droit international, notamment le droit international humanitaire et le droit international des droits de l’homme, selon qu’il conviendra ».

Ces recommandations interviennent trois semaines après le lancement des opérations conjointes FARDC-UPDF.

De son côté, le conseil de sécurité a prorogé jusqu’au 20 décembre 2022 le mandat de la MONUSCO. La mission onusienne maintiendra un effectif maximum autorisé de 13 500 militaires, 660 observateurs militaires et officiers d’état-major, 591 policiers et 1 050 membres d’unités de police constituées, continue d’approuver le déploiement, à titre temporaire, d’un maximum de 360 membres d’unités de police constituées, à condition qu’ils soient déployés en remplacement du personnel militaire.