Processus électoral en RDC : le Royaume Uni et l’Espagne rassurent Denis Kadima de leur accompagnement

Denis Kadima et l'ambassadeur de l'Espagne en RDC
Denis Kadima et l'ambassadeur de l'Espagne en RDC

Les ambassadeurs de l’Espagne et du Royaume-Uni ont été reçus, ce jeudi 25 novembre, par le président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi.  Carlos Roblès et Emily Maltman ont échangé avec M. Kadima autour des modalités d'accompagnement du processus électoral en RDC.

« Je suis venu à la rencontre d'une personnalité qui doit jouer un rôle fondamental dans la vie future du pays. Car la CENI dont il est le président est l'institution appelée à organiser les élections de 2023 et en proclamer les résultats provisoires. Avec elle, il y a aussi les partis politiques, les organisations de la société civile, les églises qui comptent. Ce n'est pas seulement le processus d'un groupe, mais plutôt de la société toute entière. Nous amis de la RDC, pensons que c'est une échéance importante pour l'avenir de la nation. Donc, il est de l'intérêt général qu'elles soient bien organisées », a indiqué l’ambassadeur de l’Espagne en RDC, Carlos Roblès.

Ce dernier a rassuré de l’accompagnement de son pays dans le processus électoral à venir en RDC.

« Le président Kadima m'a édifié sur certains détails que je ne connaissais pas. Pour l'Espagne, mon pays, membre de l"Union européenne, on va participer à ce que nous pensons être la meilleure manière. C'est bien évidemment la CENI qui va décider en tenant compte des suggestions du président de la République. A titre personnel, je me souviens un peu de ce qui s'est passé lors des premières élections transparentes qui se sont déroulées dans mon pays, étant encore jeune. Nous sommes passés par une transition démocratique qui a été fondamentale pour le développement du pays. Ici, évidemment, on a déjà un long parcours accompli et il reste encore du chemin à parcourir. Et de par le monde, on assiste à des scrutins pas toujours bien organisés. C'est pourquoi, nous devons lutter contre cette tendance négativiste et y aller du côté positif. Nous allons, pour ne pas me répéter, participer avec le reste des pays membres de l'UE, selon les modalités qui conviennent », a déclaré Carlos Roblès.

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Denis Kadima et l'ambassadeur du Royaume-Uni

L'ambassadeur du Royaume-Uni, Emily Maltman a, de son côté, martélé sur la participation accrue de la femme aux prochaines élections comme électrice et candidate.

« Les discussions que j'ai eues avec le nouveau président de la CENI ont tourné autour des modalités de planification des futures élections de 2023 et bien entendu sur le processus qui les précèdent. Il était question au préalable de faire un état des lieux en évaluant les besoins relatifs en vue de les organiser dans les délais requis. Mais aussi comment y arriver de manière transparente et qu'elles soient accessibles à toutes les couches de la population concernée. Un autre aspect abordé concernait la question de la participation de la femme, pas seulement en tant qu'électrice mais aussi comme candidate, représentant la population au sein des Assemblées provinciales, voire nationale. Le Royaume-Uni encourage une participation plus accrue des femmes. C'est clair que le Royaume-Uni est dans une position de souhaiter les meilleures élections possibles pour poursuivre l'ancrage de la démocratie dans le pays », a dit la diplomate britannique.

Bien avant ces deux ambassadeurs, Denis Kadima avait déjà conféré avec les ambassadeurs de l’Allemagne, de l’Union européenne, la représentante-résidente de l’ONU Femmme et la cheffe de la MONUSCO sur les mêmes termes.

Fonseca MANSIANGA