« Nini tosali te », le hit du groupe MPR est sur toutes les lèvres depuis trois jours. Apprécié par les uns et critiqué par les autres, ce titre fait également les choux gras de la presse congolaise. La question a été posée ce lundi à Tharcisse Kasongo Mwema Yamba Yamba, porte-parole du président de la République, au Club press de Bruxelles au cours d’une conférence de presse.
« Le président de la République est quelqu'un qui écoute beaucoup. De toutes les façons, ce que les jeunes ont exprimé, c’est ce que Monsieur et Madame de la rue, tout le monde exprime directement lorsqu’on a l’occasion de l’écouter. Ils ont une oreille vraiment attentive de la part du président de la République, c’est quelqu'un qui n'esquive aucune question. Lorsque vous allez lui exprimer ce que vous vivez, ce que vous ressentez, il vous écoute. Maintenant nous ne pouvons travailler qu’avec ce que nous avons à disposition. Il se bat jour et nuit pour donner au gouvernement les moyens de la politique qu’il voudrait imprimer dans notre payS », a t-il.
Profitant de l’occasion, il s’est fendu d’une anecdote:
« Un jour, il y a eu sur RFI, une revue de presse qui reprenait les écrits d’un journal Burkinabè qui disait que c’est un président pantin ou un placebo. Les gens me reprochaient de ne pas défendre le Chef de l’Etat, Je suis allé. Je lui ai dit je suis venu demander son point de vue, il m’a dit ce qu’a dit le journal Burkinabè, il l’entendait à chaque fois qu’il sort dans la rue. Le congolais me le dit comme ça,m’a t-il dit. Et il a enchainé: Chaque fois que le congolais dira quelque chose vous allez monter au micro pour dire je vais défendre le président ? Il faut savoir s’exprimer mais faites-le dans les règles de l’art, on n’a pas besoin d’insulter pour se faire comprendre. Le problème est que nous n’avons pas suffisamment les moyens pour répondre à tout ce que la population congolaise attend du président de la république. De par son passé de militant de l’opposition, on attend de lui énormément de choses. Mais c’est vrai, la plus belle femme ne peut donner que ce qu’elle a ».