Au mois de septembre, les membres des groupes armés ont été responsables de 306 atteintes aux droits de l’homme, soit 58% du nombre total des violations et atteintes enregistrées sur l’ensemble du territoire et une dimunition de près de 9% par rapport aux 334 atteintes documentées au mois d’août 2021.
Ces chiffres sont contenus dans le dernier rapport mensuel du Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) en RDC publié ce mercredi. Ce document porte sur l’analyses des tendances de la situation des droits de l’homme dans le pays.
Le même document renseigne que les membres des groupes armés sont les auteurs des exécutions sommaires d’au moins 117 personnes (94 hommes, 19 femmes et quatre enfants).
Environ 94% des violations documentées en septembre 2021 ont été commises dans les provinces affectées par les conflits (494 violations) et ont entrainé la mort d’au moins 127 civils (102 hommes, 21 femmes et quatre enfants).
Contrairement au mois précédent, les groupes armés sont les principaux responsables des violations commises dans ces provinces (62%). La majorité des violations et atteintes a de nouveau été enregistrée dans la province du Nord-Kivu (297 violations, soit pres de 60% des violations commises dans ces provinces), suivie notamment de l’Ituri (70 violations, soit 14%), du Sud-Kivu (50 violations, soit 10%), du Tanganyika (32 violations, soit 7%), du Kasaï- Central (23 violations, soit 5%), du Kasaï (12 violations, 2%), du Maniema (neuf violations, soit 2%) et du Kasaï-Oriental (une violation).
Ces tendances sont régulièrement partagées avec les autorités afin qu’elles prennent les actions nécessaires, y compris traduire en justice les auteurs présumés des violations des droits de l’homme documentées, et sont présentées à la conférence de presse des Nations Unies.